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Biographie Hannah Arendt

Fiche : Biographie Hannah Arendt. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Septembre 2021  •  Fiche  •  566 Mots (3 Pages)  •  310 Vues

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Née dans une famille juive cultivée, Hannah Arendt suit des études supérieures de philosophie, théologie et philologie, et assiste notamment aux cours de Martin Heidegger en 1925.

Ce dernier a une profonde influence sur sa vie intellectuelle et personnelle.

Elle quitte l'Allemagne nazie pour la France en 1933 où elle aidera de jeunes juifs à émigrer en Palestine. En 1941, elle parvient à rejoindre les États-Unis où elle s'installe à New York.

Elle sera naturalisée américaine en 1951.

Au cours de sa vie elle écrira des articles pour de nombreux journaux et, en 1951, elle publie son ouvrage majeur, "Les Origines du totalitarisme". Elle est également conférencière en science politique dans des universités prestigieuses. Deux autres de ces ouvrages paraissent ensuite : en 1958 la "Condition de l'homme moderne", puis en 1961 "La Crise de la culture ».

À partir de 1961, elle est chargée par le "New Yorker" de couvrir le procès du nazi Adolf Eichmann. Les articles qu'elle publie et le livre tiré de ses réflexions, "Eichmann à Jérusalem" (1963), provoquent l'incompréhension et font polémique. Elle y développe son concept de ''banalité du mal'', selon lequel cet homme est un simple rouage qui n'a fait qu'obéir au système nazi. Son dernier ouvrage, "La Vie de l'esprit", est publié de manière posthume en 1978. Elle meurt à New York en 1975 à l'âge de 69 ans.

La condition de l’homme moderne 

Dans son ouvrage Hannah Arendt cherche à produire une réflexion concrète sur la nature des investissements humains dans leur propre vie.

Elle y établit une triple caractérisation de la condition humaine, selon trois activités, et par ce biais s’interroge sur la nature de la société moderne, postérieure à la seconde guerre mondiale, en comparaison avec la société grecque dans l’Antiquité.

Ces trois caractérisations qu’elle désigne par le terme vita activa sont les trois activités humaines fondamentales : le travail, l’oeuvre, l’action.

Le travail est l’activité par laquelle l’homme produit des objets qui n’ont d’autre finalité que d’être consommés. Il subvient à ses besoins et assure sa survie. Elle y qualifié l’homme d’animal laborans.

L’oeuvre c’est la création d’objets qui ne disparaissent pas quand on s’en sert, dépassent la temporalité de l’homme et forment un monde réellement culturel. (ex oeuvre d’art mais aussi maison,…)

L’action renvoie à ce par quoi nous nous lions aux autres, aux interactions par la parole entre les hommes ayant pour but une réflexion et une organisation de la vie politique.

Dans la société grecque antique, le travail est considéré comme une activité indispensable mais secondaire relevant du domaine privé. Ce qui définit véritablement la condition de l’homme, ce sont les deux autres caractérisations de la vita activa : l’oeuvre et l’action. La politique notamment, comprise comme l’espace commun de communication entre les citoyens qui a pour moyen l’action et la parole, relève du domaine public et est garante de la liberté.

La modernité, a, selon l’auteur, vu le sacre de l’animal laborans . Le travail est une activité qui n’est pensée qu’en terme de finalité non-pérenne, mais l’homme moderne se définit, selon elle, par sa capacité à produire et sa propriété mais est devenu impuissant à donner un sens à sa vie.

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