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Animaux dans la philosophie

Fiche : Animaux dans la philosophie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mars 2022  •  Fiche  •  4 222 Mots (17 Pages)  •  487 Vues

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qu’est ce  qu’un animal ?

Introduction :  dans son ouvrage Ménon, Platon retranscrit le dialogue opposant Socrate et Ménon dans lequel ceux-ci cherchent à donner une définition de la Vertus. Ce dialogue ne donnera cependant pas de réponse, l’intérêt de celui-ci repose ainsi sur la méthode que nous propose Socrate pour définir les choses. Pour définir un objet, il ne faut pas en faire une liste de choses portant sa caractéristique mais sur l’essence même de cette caractéristique.

Pour revenir au thème de l’animal, il existe sur terre environ 1,8 M d’espèces vivantes recensées et décrites, et parmi celles-ci nous comptons 1 M d’animaux. Cependant, les biologistes considèrent que les espèces connues ne comptent que 10 % des êtres vivants terrestres.

Chaque année, 10 000 à 15 000 nouvelles espèces sont découvertes.

Pour comprendre la démarche que l’on va utiliser afin de définir ce qu’est un animal, prenons l’exemple du triangle. Celui-ci se définit comme un polygone à trois côtés, et c’est une définition qui vaut pour tous les triangles.

Si nous ne conservons seulement le terme polygone, nous pouvons dire qu’il est par rapport au triangle nécessaire mais pas suffisant, c’est pourquoi une détermination particulière a dû y être ajoutée, le fait d’avoir trois côtés.

La première partie de la définition inscrit donc l’espèce dans un genre et à l’intérieur de ce genre vont être distinguées les espèces les unes entre les autres.

Par conséquent la méthode pour construire la définition d’un objet quelconque, est de premièrement donner son genre, puis sa différence spécifique par rapport aux autres espèces de même genre que lui. On parle par exemple d’homo Sapiens;où homo fait office de genre et sapiens de spécificité, car il a existé en effet, différents types d’homos, comme les néandertaliens par exemple.

I] définir l’être vivant animal :

A) l’animal et le végétal :

1) Aristote nous avait déjà donné une définition de la différence entre animal et végétal :

Aristote, immense génie du IV siècle avant J.-C.  fut le meilleur élève de Platon et le fondateur de sa propre école : le lycée.

Il est considéré comme l’un des fondateurs de la pensée en biologie. Parmi les choses qu’a dit Aristote, certaines sont toujours valables aujourd’hui et certaines de ses propositions sont validées par la biologie actuelle.

Ainsi, D’Arcy Thomson grand biologiste décida d’apprendre le grec afin de pouvoir comprendre et traduire littéralement les textes d’Aristote et de les commenter.

Dans son premier ouvrage : Histoire des Animaux  Aristote dresse des inventaires et des collections des espèces considérées. Il a par exemple durant 30 jours cassé un œuf afin de décrire le plus précisément possible l’embryon genèse.

Dans l’ouvrage : Des Parties des Animaux

Aristote a aussi tenter de définir la vie en général dans son ouvrage : De L’âme :

cet ouvrage est un traité de biologie et c’est étonnant puisque le titre nous évoque un traité de psychologie.

Dans le titre en latin : De Anima : on constate que le mot animal a la même étymologie que âme.

Avoir une âme, ça veut dire être animé, être vivant.

Cependant, au sein des êtres animés il y a aussi les végétaux.

Selon Aristote, être vivant ne veut pas dire qu’il y ait une entité immatérielle présente dans les êtres vivants.

Avoir une âme : fonctionner, l’ensemble des fonctions d’un être vivant, c’est ce qu’Aristote appelle l’âme.

Aristote remarque dans un premier temps une distinction entre les êtres naturels mis en mouvement par une entité extérieure et ceux qui sont habités par cette même force.

 Un être vivant se singularise car son animation semble procéder d’un mouvement intérieur.

Aristote affirme alors : « L’homme est un animal métaphysique ».

l’âme désigne la puissance d’animation propre aux êtres vivants qui ont la propriété de s’animer eux-mêmes.

Un être vivant fonctionne.

La plante est vivante car elle est capable de croître d’elle-même.

=> un être vivant est un être qui fonctionne. Xavier Bicha, médecin français du XVIII recherche physiologique sur la vie et sur la mort.

« La vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort ».

        

quelles sont les actions leurs permettant de résister à la mort ?

Quelles sont les fonctions principales qui caractérisent l’ensemble des êtres vivants ?

« l’âme nutritive est la première des facultés de l’âme, et la plus commune, celle en vertus de laquelle la vie appartient à tous, ses fonctions consistent à assurer la reproduction et la nutrition. En effet, la plus naturelle des fonctions dévolue à tous les vivants, c’est de produire un autre être vivant tel que lui:un animal génère un animal et un végétal un végétal. De manière à participer à l’éternel et au divin autant que possible ».

De l’âme, Aristote.

Comment comprendre la fin de la citation faisant référence à l’éternel et au divin ?

Pour Aristote et pour les astronomes de l’Antiquité et du Moyen-âge, le cosmos est composé de deux sortes de mouvements : les mouvements supralunaires et le monde sublunaire (le monde terrestre). Pour les grecques, être au centre de la terre signifie être en-dessous.

Tous les mouvements que nous observons dans le ciel font des mouvements circulaires, symboles d’éternité.

=> il y un monde divin : le monde des astres éternels, et le monde terrestre où chaque chose a un commencement et une fin.

Les êtres vivants sont les seuls êtres sur terre à participer à l’éternel et au divin.

La nutrition permet à un être vivant de maintenir sa substance corporelle, nécessaire à la vie pour résister à la mort. Mais l’espèce à laquelle ils appartiennent ne meurt jamais, grâce à la reproduction. La vie trouve le moyen de perpétuer un cycle éternel alors que les individus meurent.

→ quelles sont les fonctions qui sont propres aux animaux ?

La réponse d’Aristote : « la définition de l’âme se réfère à deux capacités dès lors qu’il s’agit de l’âme des animaux : (…) la sensation, et en outre celle d’imprimer le mouvement de déplacement ».

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