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Le roi et la nation de 1789 à 1793

Dissertation : Le roi et la nation de 1789 à 1793. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 918 Mots (8 Pages)  •  979 Vues

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Références du devoir

Matière : Histoire Geographie

Code de la matière : HG-20

N° du devoir : 9

(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)

Pour les devoirs de langues étrangères, précisez LV1, LV2 ou LV3 : doubleclic

Vos coordonnées

Indicatif :7-420-70-03205

Nom :PLATZ

Prénom : ESTHER

Ville de résidence : AIX EN PROVENCE

Pays (si vous ne résidez pas en France) : FRANCE

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales du correcteur :

        La convocation des états généraux le 05 mai 1789 annonce le début d’un mouvement qui va bouleverser la société française et le régime politique de la monarchie absolue avec une désacralisation d’un roi divin.

        La monarchie absolue, où le roi est le seul à posséder les trois pouvoirs : exécutifs, législatifs et judiciaire, voit son pouvoir contester dans l’année 1789 pour à aboutir à l’exécution du roi Louis 16 en 1793. Nous pouvons donc demander comment nous sommes passés de la convocation des Etats Généraux en mai 1789 à l’exécution du Roi le 21 janvier 1793 ? Nous verrons que cela s’est fait en trois temps. Dans un premier temps, il y a eu une remise en cause progressive de la monarchie absolue en France. Dans un second temps, nous étudierons la mise en place d’une monarchie constitutionnelle avec une nation et un peuple nouveau. Avant de voir dans un dernier temps la fin de la monarchie.

        Face à l’endettement du Royaume, et dans l’espoir de mettre fin aux crises, Louis 16 accepte de convoquer les Etats Généraux en mai 1789. Pour préparer cette consultation, il demande à ses sujets de lui faire connaitre leurs revendications à travers les cahiers de doléances.

        En effet, à la veille de 1789, le royaume de France, doit faire face à une crise généralisée : économique, financière, politique et sociale. Elle est dirigée par une monarchie absolue c’est-à-dire un régime politique où le roi à tous les pouvoirs. La France de 1789 est une société repartie en 3 ordres : la noblesse (1.5% de la population), le clergé (0.5% de la population) et le tiers-Etats (98% de la population qui paye la plus grande partie des impôts). Les philosophes des lumières, très inspirés par le régime britannique ou celui des Etats-Unis, remettent en cause cette société d’ordre, mais aussi la monarchie absolue. Ils souhaitent une monarchie constitutionnelle où les trois pouvoirs sont séparés (législatif, exécutif et judiciaire).

        En Amérique, le 04 juillet 1776, les colons des 13 colonies britanniques de la côte Est, se déclarent indépendant du Roi d’Angleterre. La fondation des Etats-Unis se fait avec la constitution du 17 septembre 1787 et ils appliquent la séparation des 3 pouvoirs ce qui inspirent beaucoup les philosophes des lumières.

        Au printemps 1789, la monarchie Française est de plus en plus faible. Le royaume de France sous Louis 16 est endetté et malgré plusieurs tentatives de réforme pour résoudre la crise financière, elles échouent. Les nobles et le clergé refusent de payer des impôts. Ils veulent garder leurs privilèges. A cette crise financière, économique et sociale, se rajoute un hiver très froid, avec un peu de récolte et une augmentation du prix du blé. Le pouvoir royal a besoin d’argent et  va réunir les trois ordres ensemble lors des Etats Généraux pour trouver une solution.

        Le but est de voter de nouveaux impôts. Le vote se fait par ordre et non par voie. Les cahiers de doléances divergent selon les ordres. La noblesse, ne veut rien changer et garder ses privilèges. Le clergé, ne tolèrent qu’une religion «  le catholicisme » et refusent les idées des lumières de liberté et de tolérance. Le cahier de doléances du tiers-états est le plus fournit ; ils veulent la suppression de tous les privilèges des nobles et du clergé. Ils veulent aussi l’abolition des injustices et de la police seigneuriale mais surtout ils réclament que lors de l’assemblée des Etats généraux les votes se fassent par tête et non par ordre : un député est égale à une voie ce qui leur donnent la majorité dans ce cas. Cette proposition est rejetée par le Roi. C’est pourquoi le 17 juin 1789, devant cette situation de blocage, les députés du tiers-Etats rejoints par quelques députés du clergé et de la noblesse éclairée se proclament Assemblée nationale.

        Lors du serment du Jeu de Paume du 20 juin 1789, ils rédigent une constitution pour la France où ils déclarent « nous sommes ici par la volonté du peuple en nous n’en sortirons que par le force des baïonnettes ». L’assemblée générale se déclare donc constituante, déterminée à offrir à la France une constitution, remettant en cause la monarchie.

        A Paris, le climat devient de plus en plus tendu. Le peuple est fragilisé par le prix du pain et du chômage. Louis 16 inquiet place donc des régiments de soldats Suisses à Versailles et à Paris. Une révolution populaire commence donc dans la capitale le 12 juillet 1789. Le peuple s’attaque à la Bastille le 14 juillet 1789, symbole du pouvoir du Roi, et signe ainsi une rupture définitive.

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