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La condition des femmes dans la France des XVIIe et XVIIIe siècle.

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Par   •  20 Octobre 2021  •  Dissertation  •  2 481 Mots (10 Pages)  •  406 Vues

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Dissertation : La condition des femmes dans la France des XVIIe et XVIIIe siècle.

Sous la période de l’Ancien Régime, on a tendance à parler plus régulièrement des hommes notamment à travers l’organisation des trois ordres : le clergé, la noblesse et le Tiers-État. Cependant, il ne faut pas oublié l’autre moitié de la population : les femmes, qui malgré leur importance dans la société font face à de nombreuses inégalités ? C’est pourquoi nous pouvons nous questionner sur la condition de la femme dans la France des XVIIe et XVIIIe siècle. En effet, ce questionnement nous invite à s’interroger sur la condition des femmes, mais quelles conditions ? Les conditions peuvent se regrouper par les aspects sociaux, c’est-à-dire, quelle place ont les femmes dans la société, ont-elles une influence socialement parlant ? Il y a aussi des aspects économiques : peuvent-elles subvenir à leur besoin ? ont-elles un accès similaire au travail des hommes, à travers les corporations ? quelle rôle joue la dot dans le contrat de mariage ? et bien d’autre question encore… De plus, nous pouvons nous questionner sur le terme « femme ». Malgré le fait qu’elles représentent la moitié de la population sous l’Ancien Régime, nous pouvons avoir l’impression qu’elles ont été oublié. Nous pouvons nous demander si cette partie de la population a été prise en considération ? Quels droits et quels devoirs devaient-elles appliquer, si elles en avaient ? Mais aussi de quelle catégorie de femme nous parlons : des nobles, des paysannes ? En d’autre terme, comment pourrions-nous définir les femmes ? Concernant les bornes spatio-temporelles, le sujet nous invite à disserter sur la condition de la femme en France, un pays qui alors commence à se diviser en deux parties. Les espaces ruraux qui regroupent les campagnes ; face aux espaces urbains qui se développent au fur et à mesure du temps. Le temps est clairement énoncé dans le sujet, il englobe deux grandes périodes : le XVIIe et le XVIIIe siècle qui ont vu naitre, régner et mourir des rois qui ont marqué l’histoire de France, comme Henri IV, Louis XIV (ou le roi Soleil), ou encore Louis XVI. A partir des différents questionnements énoncés précédemment, nous pouvons nous demander, quelles sont les conditions des femmes sous l’Ancien régime en France ? En quoi cette partie de la population a-t-elle un statut particulier par rapport aux hommes : comment leurs conditions inégalitaires freinent leur insertion dans la société ? Tout comme l’organisation de la société qui se divise en 3 ordres, nous pouvons séparer cette partie de la population à travers 3 situations différentes : la femme qui est avant tout une épouse ; qui deviendra dans la suite logique une mère ; mais aussi une femme travailleuse qui veut subvenir à ses besoins.

Le mariage sous l’Ancien Régime est un rite religieux très important, il permet aux jeunes mariés de rentrer dans la vie d’adulte. La place et le rôle de la femme est un premier enjeux du mariage. Le second enjeux est plus un aspect économique.

La femme est dite « soumise » dans le choix de son mari, elle n’est pas souvent à l’initiative de son union avec un homme. Dans la plupart des cas, c’est la famille et surtout les parents qui sont à l’origine de cet union. Cela peut être dû, tout d’abord, à la jeunesse des mariées dans certains cas. Comme par exemple, Mme de Fourqueux qui fut mariée alors qu’elle n’était âgée que de 12 ans. Par ailleurs, l’importance des parents dans l’organisation du mariage se comprend, du fait, de l’obligation du consentement parental. En effet, l’Édit de 1556 considère ainsi comme criminel les mariages clandestins (mariages conclus contre la volonté des parents). Un exemple connu de mariage clandestin fur celui des parents de l’avocat et homme politique : Maximilien Robespierre. Ses parents se sont enfuis et ont décidé de se marier en 1758. En outre, concernant la place de la femme dans le mariage, celle-ci est mineure juridiquement parlant. C’est-à-dire, qu’il y a une inégalité à travers la soumission de l’épouse face à son mari. Elle doit par exemple obtenir le consentement de son mari pour recevoir un héritage ; ou bien sinon une injustice plus répandus concerne l’infidélité. En effet, sur le contrat de mariage, les époux se promettent la fidélité jusqu’à la mort, mais généralement cet aspect est considéré comme facultatif pour les hommes. On conseille alors aux épouses de prendre leur mal en patience, en espérant que leurs époux reviendrons vers elles. Tandis que s’il s’agit d’une femme qui commet un adultère, elle s’expose à de plus grand risques : tomber enceinte, les critiques de la société… Ainsi, nous avons pu voir que la femme a une place mineur dans le mariage, car elle ne choisit pas son époux et par la suite, elle subit plus de contrainte juridique que son mari (ces contraintes sont expliquées par le plus grands nombres de devoirs des hommes par rapport aux femmes). Dorénavant, nous allons nous pencher sur le différents enjeux économiques du mariage.

Comme dit Scarlette Beauvalet : « la vie économique et sociale est organisée autour du couple ». Le mariage trouve une source économique dans la question : avec qui se mari-t-on ? A cette époque, il existe entre guillet deux types de mariage : homogames et hétérogames. Les mariages homogames se traduisent par l’union d’un homme et d’une femme d’un même rang social, à l’instar de Louis XVI et Marie Antoinette qui faisaient tout deux partie de la royauté. Ces mariages étaient les plus fréquent sous l’Ancien Régime, comme le dit si bien Stéphane Minvielle : « Majoritairement, le mariage aboutit à épouser son semblable ». Cependant, l’autre catégorie de mariage, les mariages hétérogames s’opposent à cette idée d’un même rang, ils impliquent généralement des enjeux économiques. Dans la majorité des cas, ce sont les hommes ayant un rang supérieur qui s’unissent à une femme ayant un rang inférieur. On dit alors que « madame se marie au-dessus d’elle ». Dans ce cas de figure, l’homme est un noble mais qui n’est pas bien riche, il décide alors de se marier avec une femme qui a une grosse dot, comme ça les enfants de cet union auront la fortune de leur mère et le nom de leur père. En effet, sous l’Ancien Régime, quand on est une femme, on ne se marie pas sans dot. La dot est l’apport au mariage (de le femme) qui se traduit par de l’argent, des rentes, des résidences… Cette idée est souvent reprise dans le théâtre notamment à travers la pièce : La brouette du vinaigrier. Dans cette pièce, un homme doit épouser une fille bien doté, or son père fait faillite et perd ses apports. Alors l’homme soit

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