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La Monté Des Idées De Liberté (fin XVIIe - XVIIIe S)

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Par   •  10 Mars 2014  •  1 417 Mots (6 Pages)  •  1 962 Vues

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Au XVIIe siècle, la monarchie absolue triomphe en France. Mais elle ne parvient pas à s’imposer en Grande-Bretagne. Après deux révolutions, les Britanniques instaurent une monarchie plus respectueuse des libertés. Cependant, les colons anglais d’Amérique sont mécontents d’une métropole qui ignore leurs droits. Ils se révoltent et fondent la république des Etats-Unis en 1776. En France, les philosophes des Lumières, inspirés par les modèles anglais et américain, réclament alors plus de liberté et d’égalité.

Un Ancien Régime fondé sur l’absolutisme et les privilèges.

L’absolutisme est une doctrine politique dans laquelle le souverain détient tous les pouvoirs sans aucun contrôle. Il est à son apogée avec Louis XIV. Le souverain dit tenir son pouvoir de Dieu. Le sacre manifeste l’origine divine de sa puissance et légitime l’absolutisme. C’est le représentant de Dieu sur terre. Le roi concentre tous les pouvoirs : exécutif, c'est-à-dire qu’il exécute la loi et commande le gouvernement et l’administration, législatif c'est-à-dire qu’il est la source unique de la loi « rex lex » qui n’est pas votée par le parlement (confusion des deux pouvoirs). Mais il a aussi le pouvoir judiciaire, le roi peut sur lettre de cachet emprisonner quelqu’un, sans jugement et sans délit commis, la justice est arbitraire. Les Français sont des sujets, ils doivent une obéissance totale au roi. La liberté d’expression est restreinte, les publications subissent la censure. Le roi suit les conseils de ses ministres (le conseil du roi avec parfois un 1er ministre : Louis XIII et Richelieu, Louis XIV et Mazarin puis Colbert). Des intendants sont également envoyés en mission dans les provinces pour informer le conseil. Ils sont révocables. Il y a cependant des limites aux volontés du roi, l’administration n’est pas assez nombreuse pour contrôler tout le royaume, le roi doit respecter certaines coutumes et les lois fondamentales. Ce sont des coutumes limitant le pourvoir royal : transmission du pouvoir par primogéniture masculine, ou collatéralité masculine, le trône ne peut pas revenir à une femme = loi salique ou à un non-catholique, le roi ne peut pas renoncer à son pouvoir, et le domaine royal est inaliénable = il ne peut être cédé. Le pouvoir des parlements qui est sous l’Ancien Régime en France, une cour supérieure de justice siégeant dans plusieurs villes, dont Paris enregistre les édits royaux et peut adresser des remontrances = critiques au roi. Les privilèges sont des avantages et des honneurs réservés à des individus en raison de leur fonction, de leur naissance ou de leur lieu de résidence.

Pas de loi uniforme, lois et taxes varient selon les territoires et les traditions. Mosaïque sociale → réformes difficiles. Privilèges selon son ordre son lieu d’habitation ou de sa corporation, qui est un groupement professionnel de marchands ou d’artisans qui fixe des règles au sein d’un métier (salaires, prix des produits…) empêchant toute concurrence. Contrastes sociaux : paysans/haute noblesse. Droits seigneuriaux : redevances dues au seigneur, avantages qui lui sont réservés. Réaction féodale : remise en vigueur par les seigneurs qui ne s’estiment pas assez riches, dès 1760, de droits oubliés, ce qui augmente des redevances. Bourgeois : souffrent d’être méprisés par les nobles (le devenir ou renverser la noblesse). Les nobles et le clergé s’accrochent à leurs privilèges malgré les tentatives de réformes.

Contre l’absolutisme : de nouveaux modèles politiques.

Alors qu’en France au 17ème siècle, Louis XIII et Louis XIV imposent la monarchie absolue de droits divins, les rois d’Angleterre échouent et sont renversés. La Grande Rébellion (1649-1689).

- Une vieille tradition de limitation de l’arbitraire royal : 1215 la Magna Carta → la noblesse se révolte contre le roi Jean. Le pays devient un Etat de droits avec une justice en fonction de la loi.

- Au 13ème siècle, le parlement est créé, en Angleterre c’est une assemblée politique dotée du pouvoir d’autoriser l’impôt puis dotée du pouvoir législatif, elle vérifie l’application des lois (roi et budget). (XIV = elle s’empare du pouvoir)Elle est composée d’une chambre des Lords nommé par le roi (transmission de père en fils) et la chambre des communes : gens élus par les plus riches, système censitaire. Après deux révolutions au 18ème elle possède tout le pouvoir.

- L’anglicanisme, Henry VIII Tudor, 1509-1547, marié 6 fois, divorce avec Catherine of Aragon (pas d’héritier mâle) → schisme de 1534 = séparation de l’Eglise en 2 groupes de fidèles. Révolution anglicane, nouvelle religion proche du protestantisme mais hiérarchisée (chrétienté).

- Au 17ème,

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