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Germaine Tillion

Mémoire : Germaine Tillion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2018  •  Mémoire  •  1 562 Mots (7 Pages)  •  815 Vues

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Germaine Tillion

     Introduction

Germaine Tillion est née le 30 mai 1907 à Allègre (en Haute-Loire) et morte le 19 avril 2008 à Saint-Mandé (en Val-de-Marne).Elle naît au sein d’une famille de notables catholiques. Son père, Lucien Tillion est magistrat. Il étudie  l’histoire, l’archéologie, la photographie et se passionne pour la musique. Sa mère, Émilie, dirige et rédige une collection de guides touristiques pour les éditions Hachettes. Germaine à une petite sœur, Françoise.

Depuis qu’elle est petite Germaine adore les livres, curieuse elle s’intéresse à toutes les sciences sur l’humain comme la psychologie, l’histoire et l’archéologie.

Description de l’image : Germaine Tillion petite portant le costume de juge de son père.

     Développement 

Les étapes de sa vie :

  1. Avant la guerre :

Elle trouve sa voie avec l’ethnologie (science sociale qui étudie le comportement de différents peuples en fonction de leurs origines et leurs histoires). Elle suit des études supérieures et sort diplômée de l'Institut d'Ethnologie en 1932. A 27 ans, son professeur Marcel MAUSS (1872-1950) aussi sociologue, anthropologue et directeur de sa thèse la conduit à effectuer 4 séjours dans les Aurès en Algérie, entre 1934 et 1940 pour étudier l’ethnie berbère des Chaouis. Elle va y rester pendant 6 ans et va interroger ces hommes à la vie rude sur leur mode de vie, leur généalogies etc…Elle disait « mon travail c’était de comprendre l’endroit où j’étais ». Ce métier était original pour une femme à cette époque car c’était un métier pratiqué seulement par les hommes. Et il était aussi rare d’être diplômée à ce niveau à cette époque pour une femme. Les femmes restaient à la maison…

Commentaire photo : Germaine Tillion sur la route entre Tagoust et Menaa, deux villes d’Algérie.

  1. Pendant la guerre :
  • La résistance

 Alors que la guerre se déclare en 1939 Germaine Tillion est toujours en Algérie. Et décide de rentrer en France en juin 1940, elle est vite exaspérée par la réaction du gouvernement français face à l'envahisseur allemand, resté inactif devant Hitler et le laissant prendre possession de la France. Elle constate que, dans son entourage, la résistance se prépare secrètement et s’engage alors dans la Résistance après avoir entendu le discours du maréchal Pétain et l’appel du 18 juin du général De Gaulle. Germaine alors âgée de 33 ans s’oppose à l’idéologie nazie dont elle avait pu constater la montée lors de plusieurs séjours en Allemagne en 1933 et en 1937. « Kouri » était son nom de code de résistante.

Durant la Seconde Guerre mondiale, pendant l'Occupation allemande,  Germaine Tillion participe à la résistance et devient la collaboratrice principale du  colonel Paul Hauet (1866-1945) dirigeant l'UNCC (Union nationale des combattants coloniaux). Et par l’intermédiaire de Germaine Tillion, Paul Hauet entre en contact avec le groupe de résistants de Boris Vildé dénommé   « le réseau du musée de l'Homme» (où germaine Tillion avait travaillé dans les années 1927 à 1934 durant ses études). Elle aidera alors les soldats français prisonniers en Allemagne en leur envoyant des colis (de nourritures), en prenant contact avec des médecins et des infirmières. En essayant de rapatrier les prisonniers sous prétexte de maladies tropicales qui terrorise les Allemands, et en organisant l’évasion de prisonniers auxquels elle fournit de faux papiers, certains sont mêmes accueillies par Emilie Tillion. Elle collabore aussi avec ses collègues du musée de l’Homme qui organisent la « résistance à l’occupant » notamment avec un journal nommé « résistance » auquel elle ne participe pas directement mais elle est surtout l'adjointe de Paul Hauet dans le cadre de l'Union nationale des Combattants coloniaux, qui sert de couverture à leurs activités. Fin 1940 Germaine Tillion va aussi donner les papiers de sa famille à une famille juive qui sera ainsi protégée jusqu'à la fin de la guerre. Mais la même année, un traitre, Albert Gaveau s’infiltre dans leurs rangs et fait arrêter presque tous ses camarades en juillet 1941. Elle rejoint alors le réseau Gloria qui avait pour mission de recueillir des informations militaires pour le compte des britanniques. Mais l’abbé robert Alesch entre dans ce groupe et le démantèle.

  • Arrestation et déportation

Germaine Tillion est arrêtée le 19 aout 1942. Elle est interrogée 4 fois à la Prison de la santé mais nie toute implication dans la résistance. Pendant sa détention qui durera 14 mois elle travaille à sa thèse et parvient à communiquer avec ses codétenues, obtenant ainsi des nouvelles de Londres et surtout de sa mère également emprisonnée. Elle est ensuite déportée à Ravensbrück le 31 octobre 1943, un camp réservé aux femmes et aux enfants. Les femmes trop faibles sont tuées par balle, gazées (comme, par exemple, la mère de Germaine Tillion). Les femmes juives, elles, sont directement envoyées au camp d’extermination d'Auschwitz, sous l'ordre d'Himmler.

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