Personnage Saint Germain

Henri de Malassise s’attache à chaque rencontre avec les autres personnages à les décrire afin de permettre au lecteur de se faire une image visuelle des personnages, mais surtout de mieux les connaitre. Cela permet aussi de mieux comprendre leur rôle dans négociation.

Roi Charles IX

Son attitude et son état d’esprit :

C’est un monarque « non dépourvu d’allure ni de vaillance, mais soumis à un tempérament colérique et par là instable » . Il agit comme un enfant buté qui ne veut pas entendre raison en répétant le même propos quelques fussent les réponses qu’on peut lui faire. Il a un tempérament brutal et ordonne tout ce qu’il décide d’après les conseils de la reine mère.

La reine Catherine de Médicis est, en effet, la seule personne qui arrive à lui faire entendre raison et le faire changer d’avis .

Ses actions sont immédiates. D’après la méthode de l’école franco-hollandaise, le colérique a un caractère émotif, actif et primaire. Dans le cas de la négociation, Il est dans la situation de l’homme décideur en tant que fonction achat ; et celui-ci se doit d’être puissant, de faire des choix et prendre les bonnes décisions. Il donne donc des ordres, mène, et est immédiat.

Son Etat d’esprit concernant la négociation avec les Huguenots: Le roi Charles IX est soucieux des problèmes internes qui affaiblissent la France et craint que les anglais ou les espagnols l’envahissent. Pour éviter cette situation, il est prêt à accorder la liberté de conscience pour arrêter la guerre qui se déroule à l’intérieur de ses terres mais refuse de céder sur l’idée d’un culte libre.

Sa posture physique lors des entretiens :

Lorsqu’ ‘il s’exprime, le roi a une figure décrite comme dilatée par sa hargne intérieure. Il a des paroles aussi rares que violentes . Sa posture physique est en accord avec son état d’esprit qui se veut intransigeant : Il s’exprime avec des phrases exclamatives et accompagne ses phrases de gestes brusques : « Le point du roi s’abattit sur la table » ; «Charles IX avait frappé du poing sur la table, tourné en tous sens un visage boursouflé de ressentiment envers l’amiral »

Reine Catherine de Médicis

Mère du roi Charles IX, elle le conseille et oriente ses décisions en fonction de l’intérêt de l’empire. Elle a le rôle de prescriptrice-influent ainsi que de décideur auprès du roi. Elle a dans la négociation de Saint-Germain un « rôle de chef suprême d’une vaste entreprise » . Sa vision de la situation est très fine et elle devine aisément les intentions de Malassise.

Ses caractéristiques physiques :

C’est une femme imposante par sa corpulence et par la majesté de son visage. Elle est extrêmement active de tempérament. Elle est vêtue de vêtements larges qui corrigent ce que sa carrure a de trop robuste. Elle est dotée d’une grande force de persuasion qui lui permet d’être compétente face à toute gestion d’intérêts et particulièrement à celle des affaires de l’état.

Trait saillant qui aspire une force

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