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Biographie de Germaine Tillion

Dissertation : Biographie de Germaine Tillion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2013  •  411 Mots (2 Pages)  •  905 Vues

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Née le 30 mai 1907 à Allègre (Haute-Loire), Germaine Tillion grandit dans un milieu aimant et épris de culture. Elle commence sa scolarité à Allègre, puis en internat à Clermont-Ferrand et rejoint ses parents en région parisienne, à Saint-Maur, en 1922. Germaine Tillion entreprend  à partir de 1925, des études supérieures qui la conduisent de l’Ecole du Louvre à la Sorbonne, de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes au Collège de France, puis à l’Institut d’Ethnologie créé en 1925 et dont elle sort diplômée en 1932. Plus tard, elle fréquentera aussi l’Ecole des Langues Orientales. Elle s’intéresse aux différentes sciences qui peuvent l’aider à comprendre l’humain : l’histoire de l’art et des religions, la préhistoire, le folklore celtique, l’archéologie, puis l’ethnologie.  Elle voyage à l’étranger, notamment en Allemagne.

En 1934, sur la recommandation de Marcel Mauss (Son directeur de thèse et professeur), Germaine Tillion est recrutée par l’Institut International des Langues et des Civilisations Africaines basé à Londres pour une mission de recherches ethnographiques. Son étude sur une tribu Aurésienne durera jusqu’en 1940 et la passionnera.

De retour en France au moment de l’armistice de 1940, son premier acte de résistance est de donner les papiers de sa famille à une famille juive qui sera ainsi protégée jusqu'à la fin de la guerre.  Germaine devient, de 1941 à 1942, chef d'un mouvement de Résistance après la guerre connu sous le nom de groupe Hauet-Vildé. Dénoncée par l'abbé Robert Alesch, Germaine Tillion est arrêtée le 13 août 1942, et déportée le 21 octobre 1943 à Ravensbrück. Elle y perd sa mère, l'écrivain Émilie, grande résistante, déportée en1944 et gazée en mars 1945. Elle évite la mort en échappant à un convoi vers le camp de  grâce à une hospitalisation et des complicités, les survivantes de Ravensbrück sont soignées en Suède. Après la guerre, elle se consacre à des travaux sur l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, puis sur l’Algérie.

Elle retourne en Algérie en 1954 pour accomplir une mission officielle pour enquêter sur le sort des populations civiles dans les Aurès, là où elle avait mené ses recherches avant guerre, et où se déroulent les premiers affrontements de ce qui va devenir la guerre d’Algérie.

Elle consacre ensuite les quinzes premières années de cette période a l'enseignement  qu’elle dispense depuis l’année universitaire.  elle s'engage également dans divers combats politiques et son séminaire d’ethnologie du Maghreb à l'École pratique des hautes études est resté une référence. En 1999 elle est élevée à la dignité de Grand-croix de la Légion d'honneur et meurt le samedi 19 avril 2008 à son domicile.

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