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Etude d’une œuvre intégrale Magnus (2005) de Sylvie Germain

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Par   •  28 Mai 2012  •  683 Mots (3 Pages)  •  2 075 Vues

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Etude d’une œuvre intégrale Magnus (2005) de Sylvie Germain

Texte 1 bac :

Explication détaillée des pages 13-14 « Ouverture »

Intro

- Sylvie Germain, auteur contemporain, philosophe et enseignante. Elle écrit son premier roman Le livre des nuits en 1984. Sa prose est originale et poétique. Plusieurs de ses romans sont reconnus par des prix littéraires comme Jours de colère, prix Femina 1989, et Magnus, prix Goncourt des lycéens en 2005.

- Le titre Magnus signifie « grand » en latin. Il désigne au départ l’ourson doudou du personnage principal et finit par devenir l’identité du jeune homme au fil du roman.

L’épigraphe en exergue p.11, d’Aharon Appelfeld, romancier et poète israélien qui écrit en hébreu, place d’emblée le roman sous le signe de la mémoire et de la création littéraire. L’étude de l’ouvre permet en effet de lire dans cette citation un écho au destin de Magnus, qui devra construire son identité.

Le roman est construit d’une manière originale, avec une succession d’intertitres : fragments numérotés, séquences, notules, échos, comme autant de morceaux de mémoire et de passé éparpillés auxquels le roman donne leur unité. Le titre de l’incipit est « Ouverture », à comprendre au sens musical du terme, comme l’ouverture d’un opéra qui laisse entendre les grands thèmes de l’œuvre à venir.

(LECTURE)

- Questions/axe de lecture : en quoi ce texte constitue-t-il une ouverture du roman ? Comment cet incipit donne-t-il au lecteur les clés pour comprendre le roman ?

- Annonce du plan : I une fragmentation en paragraphes-blancs typographiques – II Histoire et mémoire – III Voix/Voies de l’écriture

Une composition fragmentée

Deux pages d’incipit qui annoncent la composition du roman. Des paragraphes et des blancs typographiques. Jeu d’anaphores « d’un… », jeu d’échos, dernier paragraphe au mode infinitif comme une définition.

Champ lexical et thématique du fragment, du blanc, du lacunaire ; répétitions et variations ; circularité et déploiement des mots comme « une constellation de vocables et de sens »

Une entrée poétique, des mots rares et un langage soutenu : « immémorial » (qui remonte à une époque si ancienne qu’elle est sortie de la mémoire), « infrangible »( qui ne peut être brisé, détruit), « apocryphe »(dont l’authenticité est douteuse, d’où faux, inauthentique ;cf sens 1er de textes non reconnus par l’Eglise)

Histoire et mémoire

Effet d’antithèses grand-petit, actuel-passé dans tout le premier paragraphe (à étudier en détail)

Hommage à l’Histoire comme quête de trace et de sens, construction d’une connaissance à partir d’indices = métaphore de la mémoire, de la quête de soi

Progression du texte vers le sujet du roman : « un homme à la mémoire lacunaire » qui permet la définition même du roman qui s’ouvre ici « une esquisse de portrait(…) à la fin s’effrangeant ». Préparation du « Fragment ? » final p.265 avec écho du souffle du vent

Jeu sur le récit et l’Histoire,

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