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Composition BAC: la Chine et le Japon, concurrence régionale

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Par   •  21 Février 2017  •  Cours  •  2 070 Mots (9 Pages)  •  1 735 Vues

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Composition BAC : La chine et le Japon, concurrence régionale

La chine et le Japon sont aujourd’hui deux puissances majeures dans le monde se disputant le leadership de l’ASE. D’une superficie de plus de 9,5 millions de kilomètre carré, et avec 1,3 milliard d’habitant, la Chine est un géant démographique supplantant le Japon d’une superficie de 378 000 km² avec 127 millions d’habitant.  Rivaux sur de nombreux points, des tensions naissent à travers ces deux puissances aux ambitions mondiales. Ainsi,  en quoi la Chine et le Japon se disputent-ils le leadership régional et quelles sont leurs ambitions mondiales ? On mettra en évidence que ces deux puissances sont concurrents sur le plan économique, mais également des rivaux stratégiques avec des ambitions mondiales différentes.

Ainsi, le Japon et la Chine, deux puissances mondiales, sont en concurrences sur le plan économique malgré leur interdépendance flagrante.

        En effet, le japon est un leader historique de l’Asie du Sud et de l’Est appartenant aux pays de la triade. Il a connu son essor économique à la suite de la seconde guerre mondiale grâce à la reconstruction du pays par les États-Unis. L’apogée de l’économie Japonaise a lieu notamment entre 1960 et 1980 appelée « la période de Haute croissance ». Le pays est même devenu la deuxième puissance économique mondiale en 1968 jusqu’en 2010 où il fut dépassé par la Chine. Actuellement troisième puissance économique mondiale, le Japon est l’une des principales puissances économiques de la région et dispose d’une suprématie financière grâce à la bourse de Tokoyo «  Kabuto-Chô », la première place boursière d’Asie comptant 2410 compagnies. Il possède également une suprématie technologique et dispose du 2éme budget mondial en termes de recherche et de développement ; 39 entreprises japonaises se trouvent dans le classement des entreprises les plus innovantes et son industrie puissante entraine aujourd’hui le reste du monde dans l’automobile ou les hautes technologies. Enfin, après son industrialisation dès 1867 avec « l’ère Meiji », le japon a diffusé en Asie son modèle de développement qu’on appelle par «  vol d’oies sauvages », c’est-à-dire par vagues successives  ou il délocalise grâce à la division internationale du travail, ses activités et sa main d’œuvre dans des pays peu développés, qui une fois développé font de même. Puissance principale en Asie, il a vu naître un nouveau concurrent de taille dès les années 1980.

        Il s’agit de la Chine, qui longtemps fermée au commerce international sous la gouvernance de Mao Zedong par exemple, a connu un essor économique dès 1978 avec l’arrivée au pouvoir de Den Xiaoping qui a ouvert économiquement la Chine avec le plan des quatre modernisations lui permettant d’entrer dans le libéralisme. Dès lors, la Chine a multiplié la création des ZES permettant d’attirer les capitaux étrangers, les FTN et ainsi drainer les IDE. Elle est rapidement devenue l’atelier de l’Asie grâce à sa main d’œuvre peu couteuse et en abondance lui permettant de devenir un leadership de l’Asie, puis l’atelier du Monde. C’est désormais depuis 2010 la deuxième puissance économique mondiale dépassant le Japon et elle draine les IDE provenant du Japon et des dragons d’Asie soit Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong et Singapour. La chine est de plus marquée par la volonté de combler son retard économique vis-à-vis du Japon et le concurrence dans plusieurs projets comme le développement en 2007 d’un TGV, le CRH China Raylways Highspeed. Elle a de plus l’ambition de relier la Chine et les Etats Unis à l’aide un TGV passant par le détroit de Béring.  Enfin, elle a la vlonté de devenir «  le laboratoire du monde » mais cette place n’est pas acquise car ses entreprises sont peu compétences par rapports à celles du Japon. Ainsi, Japon et Chine sont des rivaux à la fois régional et mondial mais malgré cette concurrence, les deux puissances sont interdépendantes.

        En effet, certes le Japon et la Chine rivalisent pour drainer les IDE, pour le leadership de l’Asie ou sur le plan technologique, ils sont néanmoins complémentaires. Cette interdépendance se voit à travers plusieurs points. La chine est entrée à l’OMC en 2001, ce qui a intensifié les échanges entre Japon et Chine. En effet, les exportations de la chine vers le Japon ont été multipliées par 3 puis par 2 du Japon vers la Chine. Le japon est effectivement le premier fournisseur de la Chine tandis que la chine est le premier partenaire commercial du Japon et lui assure 20% de ses importations. Ils sont ainsi complémentaires sur le plan commercial. De plus, les entreprises japonaises profitent largement de la main d’œuvre chinoise peu couteuse  pour assembler leurs produits. La complémentarité se voit également dans les IDE ; les deux pays cherchent à drainer un maximum d’investissement mais la majorité des IDE reçu par la Chine proviennent du Japon. Le stock s’élève à 66,5 milliard de dollars en 2010 en investissement japonaise vers la chine. Enfin, le japon dispose d’une avancée technologique sur la Chine mais continue d’avoir « un effet d’entrainement «  sur la Chine. Ainsi, les deux pays sont bien complémentaires malgré leur rivalité économique

Cependant, la rivalité entre le Japon et la chine ne date pas d’aujourd’hui. Ceux sont effectivement deux rivaux historiques mais aussi stratégique recherchant la puissance de l’Asie

        Les rapports entre le Japon et la Chine sont compliqués par des différents mémoriels. En effet, le Japon s’est opposé à l’impérialisme de la chine. La guerre Sino-Japonaise de 1894-1895 a entrainé la défaite de la chine qui a dû reconnaitre l’indépendance de la Corée et céder des territoires au Japon comme Taïwan. La rivalité historique continue avec en 1931, le japon qui envahit la Mandchourie au Nord Est de la Chine et possède alors une main mise sur celle-ci attisant les tensions. Il y a également le massacre de Nankin par le Japon laissant des traces encore très présentes en Chine.  D'un point de vu géopolitique, les deux pays étaient également rivaux après la seconde guerre mondiale puisque le Japon était dans le camp des vaincus alors que la Chine, dans le camp des Vainqueurs. L’ouverture de la Chine en 1978 a renforcé les tensions entre les deux pays et un traité de paix et d’amitié a dû être signé  dans lequel la Chine et le Japon s’engage à ne pas rechercher l’hégémonie de l’Asie Pacifique.  Des conflits persistent actuellement entre les deux pays notamment en mer de chine orientale

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