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Chrétienté médiévale

Cours : Chrétienté médiévale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Février 2018  •  Cours  •  988 Mots (4 Pages)  •  483 Vues

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Au Moyen Age, la chrétienté désigne une appartenance religieuse : l’adhésion à la foi chrétienne. Celle-ci est dirigée, organisée avec la dominance du clergé dans toute la société. C’est donc l’Eglise qui encadre la vie des populations européennes : leurs croyances, leurs politiques mais aussi leur vie sociale et économique.

Etudions donc précisément le rôle qu’occupe l’Eglise dans l’organisation de la société entre le XIe et le XIIIe siècle.

Nous verrons tout d’abord comment l’Eglise guident-elles les consciences et enfin comment le rôle de l’Eglise contesté est rétablit rapidement.

I) Comment l’Eglise guident-elles les consciences ?

1) La puissance de l’Eglise

L’Eglise, qui désigne, à l’origine la communauté des croyants, correspond à la hiérarchie du clergé (pape, évêques, prêtres…). Elle est non seulement une institution que l’on peut qualifier de spirituelle mais aussi une fondation très riche et très puissante. Il faut savoir que celle-ci est la plus grande propriétaire de terres d’Occident. Cela engendre forcement la montée en puissance de l’Eglise et fait d’elle un réel acteur économique. Celui-ci se caractérise notamment par le prélèvement de la dîme, une taxe qui correspond à environ un dixième des récoltes. De ce fait, la richesse et la puissance de l’Eglise lui permettent d’attirer et de guider ses fidèles sans problèmes.

2) Une vie guidée par l’Eglise

L’Eglise guide ses fidèles en s’accaparant complétement de leur rythme de vie. Nous pouvons citer les scandées par les cloches, les messes (obligatoire le dimanche), les liturgies (Noël, Pâques…), les fêtes de Saint, les sacrements (baptêmes, mariages…), l’importance des reliques… Ce rythme de vie que l’on peut qualifier sans crainte de paisible à l’époque, peut être interrompu par l’Eglise si elle décide, par exemple, d’excommunier l’un des siens. Ainsi, à la moitié du XIe siècle est mise en place la réforme grégorienne. Celle-ci sépare les clercs des laïcs. Le concile de Latran, en 1215 sous Innocent III, permet alors la prise de décisions sur le sort des chrétiens. Plusieurs dialogues, réformes permettent donc au Moyen Age de diriger la vie de ses fidèles.

3) La recherche du Salut

La recherche du Salut est sans doute, à l’époque comme aujourd’hui, la valeur la plus respectée, la plus symbolique pour tous les réels fidèles de l’Eglise. Cette valeur, dite suprême, correspond à la vie après la mort ainsi que le jugement dernier (jugement des âmes à la fin des temps, lors du retour du Christ sur Terre). C’est avec la volonté d’une vie éternelle que les chrétiens sont prêts à se battre pour obtenir celle-ci et ainsi faire augmenter la puissance de l’Eglise. Nous pouvons donc citer quelques croisades telles que Jérusalem en 1096, Constantinople en 1204 ou encore Albigeois en 1209.

II) Comment le rôle de l’Eglise contesté est rétablit rapidement

1) Croire autrement : la montée des hérétiques

La puissance de l’Eglise peut laisser penser qu’elle ne peut pas être contredite. Cependant cette omniprésence dans la société ne supprime pas le fait que d’autres croyances, pensées apparaissent. Par exemple

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