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Étude linéaire les Essais de Montaigne

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Par   •  15 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  990 Mots (4 Pages)  •  241 Vues

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Au XVI siècle nait un nouveau mouvement littéraire faisant partie de l’essor culturel de la Renaissance, L’Humanisme. Celui-ci a pour principe de placer l’Homme au centre des interrogations. Les humanistes croient en l’importance du savoir et de l’éducation. Michel Eyquem de Montaigne est un écrivain, philosophe et homme politique de cette époque. Dans ses Essais, il s’adonne à l’introspection et à la réflexion. A la demande de la comtesse Diane de Foix qui attend son premier enfant, il s’intéresse à l’éducation des enfants. Dans cet extrait, Montaigne dresse un portrait du précepteur idéal. Nous montrerons en quoi ce texte est une remise en cause de l’éducation traditionnelle.

Mouvements

1) Le précepteur idéal

2) critique de l’éducation traditionnelle

Montagne remet en cause l’éducation traditionnelle. Il utilise le pronom « moi » dès la ligne 3 afin de revendiquer son opinion ainsi que des verbes de souhait au participe présent (« ayant envie) puis au conditionnel à la ligne 4 (« je voudrais ». Il insiste sur l'importance de guider l'élève au cours de son apprentissage. Le précepteur est désigné par la périphrase « un guide » à la ligne 4. Il devient ainsi celui qui montre la voie à l'élève sur le chemin de la connaissance et du savoir. Selon Montaigne le précepteur doit avoir pour objectif de faire des têtes « bien faites plutôt que bien pleines ». Pour y parvenir il doit avoir des qualités intellectuelles et morales soulignées dans la comparaison « plus la valeur morale et l'intelligence que la science ». Pour dessiner les qualités du précepteur parfait Montaigne annonce une transformation par l'adjectif qualificatif « nouvelle » à la ligne 6. Le précepteur traditionnel est critiqué. Il apparaît comme un être autoritaire. Pour mettre en évidence cet aspect négatif ? l'auteur utilise le verbe « criailler » à la ligne 7 composé d'un suffixe péjoratif après le verbe « ne cesse » qui exprime la répétition et l'aspect déplaisant de la méthode éducative traditionnelle. Cette dernière est associée à la comparaison péjorative de l'entonnoir et donc du gavage : cette éducation ne vise que l'accumulation des connaissances. Le verbe « corrigeât » ligne 8 marque le souhait de Montaigne de faire changer les manières éducatives. La première personne du singulier « je » et le verbe de souhait « voudrais » au conditionnel renforcent cette impression. Montaigne propose une autre pédagogie sous la forme d'une métaphore filée « mettre sur la piste » : l'élève est assimilé à un jeune cheval qu'il faut élever. La méthode préconisée rejette donc le par cœur au profit des découvertes progressives de l'élève. L’énumération des verbes « gouter les choses, les choisir, les discerner ainsi que l'énumération de gérondifs « en lui faisant, en lui ouvrant » insiste sur le fait que l'élève doit être acteur de sa propre éducation et non passif. Le précepteur doit éveiller l'intérêt de son élève et savoir se mettre à sa portée. La référence à Socrate agrémentée d'une citation latine à la ligne 11 contribue à renforcer cet aspect. Se poursuit ensuite la métaphore du jeune cheval à élever

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