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TFE Français : Présentation d'un auteur francophone du XX ème siècle

TD : TFE Français : Présentation d'un auteur francophone du XX ème siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Février 2018  •  TD  •  2 518 Mots (11 Pages)  •  590 Vues

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Collège Sainte Marie                                                    Virginie               2013-2014                                                          Thomas                                                                                                                    

TFE Français : Présentation d'un auteur francophone du XX ème siècle

Albert Camus

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Table des Matières

  1. Introduction
  2. Biographie
  3. Philosophie

- Une question, l'absurde

-Une réponse, la révolte

  1. Le journaliste engagé
  2. Le théâtre
  3. Conclusion
  4. Bibliographie et sitographie

  1.  Introduction

Albert Camus fut le témoin d'un époque mouvementé mais aussi l'auteur connu de tous qui a marqué la seconde partie du XXème siècle pour son écriture mais aussi sa philosophie qui est un mélange d'absurde et de révolte. Sans oublier son amour pour le Théâtre. Malgré cela il reste peu connu pour son journalisme engagé.

  1. Biographie

Albert Camus est né le 7 Novembre 1913 en Algérie. Il n'a jamais connu son père, ouvrier viticole mort durant la Grande guerre (première guerre mondiale). Sa mère s'installera dans un quartier pauvre d'Alger. L'argent qu'elle gagne est remis à sa mère avec qui elle vie (la grand-mère d'Albert) et qui va élevé ses enfants .

Il écrit dans un brouillon de «  l'Envers et l'Endroit » qui est une de ses œuvres :

«  Il y avait une femme que la mort de son mari avait rendue pauvre avec ses deux enfants. Elle avait vécu chez sa mère, également pauvre, avec un frère infirme qui était ouvrier. Rude,orgueilleuse,dominatrice, celle-ci les éleva à la dure ».

Camus porte toute son affection à sa mère malgré qu'entre les deux, le dialogue est presque inexistant du fait que sa mère était quasi sourde. On suppose que certaines de ses œuvres tentent de combler ce vide.

Enfant, il a fait ses études à Alger dans une école communale. Un de ses professeurs repéra son talent et l'inscrit sur une liste afin d'obtenir une bourse. En 1957, lors de son obtention du prix Nobel de littérature, il lui dédiera son discours de remerciement.

A 17 ans, une tuberculose lui sera diagnostiqué, ce qui le mis assez tôt en présence de la mort. Il trouvera la vie injuste, mais au lieu de rester pessimiste, il se tournera vers l'écriture et la philosophie.

En 1940, il devient rédacteur en chef du journal « Alger Républicain » (front populaire ) mais ses écrits seront censurés. Il partira ensuite s’installer à Paris où il écrira pour « Paris Soir ». Deux ans plus tard, Camus s'essaye à la philosophie avec « Le mythe de Sisyphe » qui appartient au « Cycle de l’absurde » .

Lors de la guerre d'Algérie, il appelle le peuple à arrêter les hostilités afin de rétablir la paix et la justice. Son plaidoyer sera mal compris car, selon les Algériens, sa révolte n'a aucun sens, il ne veut pas d'action violente... Ils lui reprocheront de ne pas les avoir défendus lors de cette guerre d'indépendance vu qu'il était contre cette indépendance.

Le 4 Janvier 1960, Albert Camus décédera dans un accident de voiture avec le neveu de l'éditeur Gallimard, il avait 46 ans.

  1. Philosophie

        -Une question , l'absurde

L'absurde est le courant littéraire utilisé par Albert Camus tire ses origines des deux grandes guerres qui ont effrayé le monde. Celui ci affirme que le monde n'a pas de signification. L'absurde représente la tragédie de l'homme livré à sa solitude, face à un univers dépourvu de ses sens.

L'écrivain exprime son angoisse de vivre dans ce monde et dans lequel il est incapable de communiquer avec les autres.

Avec l'absurde, Camus veut profiter de chaque instant de la vie car c'est une certitude que la mort est au bout . Il est inutile de faire des projets car la vie ne peut être dirigée, il n'y aura peut être pas de lendemain alors seul aujourd'hui compte. Il faut rejeter l'hypothèse de l’éternel. L'homme absurde n'accepte pas les réponses divines et religieuses car elles n'ont aucun pouvoir sur l'homme .

« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde ».

Ici, deux choses s'opposent à l'homme qui est appelé à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse de son milieu. L'homme vit dans un monde dont il ne comprend pas le sens, un monde dont il ignore tout.

Extrait :

Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile: «Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.» Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier. L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : "Ce n'est pas de ma faute." II n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il me verra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte. Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle.

J'ai pris l'autobus à deux heures. II faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m'a dit: "On n'a qu'une mère". Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte. J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.  J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis assoupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et quand je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a demandé si je venais de loin. J'ai dit "oui" pour n'avoir plus à parler.

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