Zola est un auteur romancier naturaliste de la fin du XIXème siècle.

Dubois Hugo

Commentaire

Zola est un auteur romancier naturaliste de la fin du XIXème  siècle.

Il a écrit les Rougon-Macquart, c'est un cycle de 20 romans racontant l'histoire d'une famille. Il y étudie l'influence de l'hérédité et du milieu. Thérèse Raquin est le premier roman de Zola. Publié en 1867, il raconte l'histoire d'une femme et son amant qui tuent le mari de celle-ci dans l'espoir de vivre ensemble. Cet extrait est le suicide de Thérèse et Laurent sous le regard de Mme Raquin. Il se situe à la fin du roman. En quoi ce dénouement unit-il tragiquement Thérèse et Laurent ? Nous verrons dans un tout d'abords le dénouement singulier. Nous étudierons ensuite l'attitude et le rôle des personnages.

Ce dénouement est singulier , tout d'abord par le déroulement du

suicide. En effet , dans un premier temps les 2 meurtriers comprennent chacun l'intention de tué l'autre à travers un jeux de regard visible aux verbes d'actions employés tel que « se regardèrent », « aperçut » ou encore « s'examinèrent », mais aussi grâce aux verbes de compréhension comme  « comprenaient » ou bien « lisant sur leur visages ». Ce passage ralenti le récit, il donne un effet de pause avant le démarrage de l'action. Dans un second temps,  Thérèse et Laurent « éclatèrent en sanglots », il débutèrent une crise de larmes. À ce moment précis le texte donne un effet d'accélération avec l'adverbe « et brusquement ». Assistons-nous a un retournement de situation et une réconciliation ? Pour finir, les 2 amants se donnent la mort par le poison, une mort rapide pointé du doigts par la métaphore « éclair » répété a plusieurs reprise, c'est un second retournement de situation. Le dénouement de ce roman est une scène a rebondissements avec des phrases qui accélèrent ou ralentissent le texte ainsi qu'avec des retournements de situations.

Mais tous ces rebondissements révèlent l'union des deux

personnages à travers cet extrait. En effet le narrateur insiste sur le couple formé par Thérèse et Laurent avec plusieurs désignation tel que « époux », « mari » ou « femme ». Ensuite, chacun des deux personnages  semble connaître les pensées de l'autre , «  retrouvant sa propre pensée chez celle de son complice » ce qui révèlent encore une fois l'union des personnages. De plus, les meurtriers  ont des projets communs, nous le remarquons à l'aide de la phrase « lisant mutuellement leur secret dessein ». Mais ce n'est pas tout, l'image de couple de Thérèse et Laurent  ne peut être négligé avec une idée de partage et de réciprocité que l'on retrouve avec «  dans les bras l'un de l'autre ». Paradoxe, les meurtriers forment un couple au moment où ils décident de se tuer, véritablement, la mort les unis.

L'attitude et le rôle des personnages joue tout de même un rôle très

important dans cet extrait. La représentation de Thérèse et Laurent est très péjorative, le narrateur établi un jugement avec la métaphore « la vie de boue qu'ils avaient menée ». Les amants inspirent la pitié chez le lecteur, avec comme distinction le champ lexical de la tristesse « crise », « sanglots », « pleurèrent »… mais aussi un aspect faible avec la comparaison « faibles comme des enfants ». Cependant, nous pouvons aussi remarqué une image horrifiante des deux personnages « horreur », « assez lâches pour vivre » ou encore « écœurés ». Ils sont aussi représentés comme des cadavres utilisé avec un participe passé péjoratif :  « cadavres vautrés et tordus », ils sont comme des pantins, des monstres. On peut dire que Thérèse et Laurent sont de personnages tragiques, ils inspirent à la fois l'horreur et la pitié.

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