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Spectateur condamné à mort

Commentaire d'oeuvre : Spectateur condamné à mort. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  659 Mots (3 Pages)  •  369 Vues

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Dans la pièce le spectateur condamné à mort, les personnages incarnent l'absurdité de la condition humaine. Tout d'abord, aucun personnage n'est reconnu dans son individualité. D'ailleurs, comme annoncé dans la première didascalies, tous les rôles sont interchangeables. La seule raison de leur existence et qu'il faut bien que des personnes parlent. Certains personnages tel que le procureur finissent même pas remettre en question leur existence et celle des autres. De plus les protagonistes ne sont que peut décrit ils n'ont ni passé ni futur, ils sont caricaturer et réduit à leur statut. Par exemple, les seules caractéristiques du juge sont qu'il est vulgaire, colérique et alcoolique. Enfin, ceci ne sont pas construit psychologiquement. En effet, ils ne sont que des supports un dialogue, un script prédéfini dont ils ne peuvent se libérer. Comme le témoigne la scène deuxième acte, lorsque tous les personnages découvre que leurs paroles sont écrites mais qui sont incapables de s'écarter de leur dialogue. En revanche, chez Racine, ils sont forts caractérisés et très complexe. Ainsi on apprend que Léandre est le fis de dandin et qu'il est fourbe et qu'il souhaite à tout prix épouser Isabelle. Et c'est la seule décision de Dandin qui permettra le mariage de deux personnages principaux, ce qui démontre que chaque personne est importante dans sa singularité.

Chez Visniac, le langage est d'un registre pauvre, parfois même de l'argo. Le juge vulgaire n'hésite pas à traiter l'accuser d'enfoiré ou autre. Les dialogues ne font pas avancer l'histoire et sont composés de courtes phrases. Il y a parfois de longues logorrhées mais celles-ci sont complexes et incohérentes comme la longue plaidoirie de l'avocat de la défense envers l'accusé. Les personnages détournent le language de son utilité, celui si est impuissant à exprimer la vérité. Les protagonistes tournent en ridicule le discours rationnelle à l'aide de non sens, discours irrationnelle,.. Par exemple, le procureur accuse le spectateur car il a retrouvé un cure dent dans sa veste, et que cela est d'office une preuve de sa culpabilité selon lui. Alors que dans la pièce les plaideurs, le langage est recherché et de nombreuses figure de style sont utilisés.Les dialogues sont pertinents et permettent de faire avancer l'histoire. Enfin, il y a souvent de longue tirade complexe mais celles-ci sont utiles et ont un but bien spécifique. Comme le témoigne la logorrhée de Petitjean qui nous renseigne fortement sur Dandin.

Dans l'ouvrage classique, on se demande dès le début si Léandre vas pouvoir épouser Isabelle. Cette intrigue est invariable et détaillé. Contrairement à l'ouvrage absurde, qui ne respecte pas de schéma narratif, où il n'y a pas de réelle intrigue. Certes on se demande comment va finir le spectateur condamné à mort et quel fut son crime, mais petit à petit on se rend compte que tout cela n'a pas de véritable importance. Cette pièce n'admet pas d'intrigue principale et on se pose que peu de questions, si ce n'est qu'on se demande juste si il'y a une pièce dans la pièce de théâtre.

La pièce de Racine, a pour seule but de divertir et de servir de catharsis . On ne peut pas tirer d'apprentissage

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