Questions de grammaire sur Les Fleurs du Mal

Questions de grammaire

• Analyser les vers 41 à 48 d'une «Charogne» :

Dans ces vers il y a 2 phrases et 5 verbes conjugués «serez», «irez», «dites», «mangera» et «ai gardé» donc dans ces deux phrases il y a en tout 5 propositions. On peut remarquer dans la première phrase un mot subordonnant «quand» et le verbe qui précède ce mot subordonnant est «irez» donc «irez» est le verbe secondaire et la proposition subordonnée circonstancielle de temps est «Quand vous irez sous l’herbe et les floraisons grasses / Moisir parmi les ossements» et la proposition principale est «Oui, telle vous serez, ô la reine des grâces, / Après les derniers sacrements». Pour la deuxième phrase, on peut observer deux mots subordonnants «qui» et «que», le verbe qui précède le mot subordonnant «qui» est «mangera» donc «Qui vous mangera de baisers» est une proposition subordonnée relative qui complète l’antécédent «la vermine», le verbe qui précède «que» est «ai gardé» donc «Que j’ai gardé la forme et l’essence divine De mes amours décomposés !» est une proposition subordonnée complétive donc «Alors, ô ma beauté, dites à la vermine» est la proposition principale.

• Analyser les vers 24 à 25 du «Mendiant» :

Dans ces vers il y a 4 verbes conjugués «songeais», «était», «regardais» et «disions» et 2 mots subordonnants «que» et «à ce que», le verbe qui précède «que» est «était» donc «que cet homme était plein de prières» est une proposition subordonnée complétive qui complète l'antécédent «songeais» et le verbe qui précède «à ce que» est «disions»donc «à ce que nous disions» est une proposition subordonnée circonstancielle.

• Analyser les vers 19 à 20 d' «Élévation» :

On peut analyser dans ces vers, 2 verbes conjugués «plane» et «comprend» et un mot subordonnant «qui», le verbe qui précède le mot subordonnant est plane donc «Qui plane sur la vie» est une proposition subordonnée relative qui complète l'antécédent «essor» et «et comprend sans effort / Le langage des fleurs et des choses muettes !» est donc la proposition principale.

• Analyser les vers 14 à 16 de «Spleen» LXXVIII :

On peut remarquer dans ces vers, 2 verbes conjugués «lancent» et «se mettent» et un mot subordonnant «qui», le verbe qui précède le mot subordonnant est «se mettent» donc «Qui se mettent à geindre opiniâtrement» est une proposition subordonnée relative qui complète l'antécédent «esprits» et donc «Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, / Ainsi que des esprits errants et sans patrie» est la proposition principale.

• Analyser les vers 15 à 16 d' «Ode inachevée à la boue» :

On peut analyser dans ces vers, 2 verbes conjugués «fait» et «se défend» et un mot subordonnant «celle qui», le verbe qui précède le mot subordonnant est «se défend» donc «celle qui se défend le mieux des atteintes du pied; comme aussi de toute intention plasticienne» est une proposition subordonnée relative qui complète l'antécédent «boue» et donc «La plus fine fleur du sol fait la boue la meilleure » est la proposition principale.

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