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Question transversale: Les personnages de ces romans sont ils touchés de la même manière par l’univers fictif qu’ils découvrent ?

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Par   •  4 Novembre 2018  •  Commentaire de texte  •  763 Mots (4 Pages)  •  1 188 Vues

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Question transversale: Les personnages de ces romans sont ils touchés de la même manière par l’univers fictif qu’ils découvrent ?

Ce présent corpus est composé de trois extraits de romans présentant chacun les pouvoirs des images, en effet dans Du côté de chez Swann de Marcel Proust, dans Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras et dans Le premier Homme d’Albert Camus, les protagonistes font la découverte d’un monde fictif grâce aux images. On peut alors se demander comment les personnages de ces romans sont touchés par cet univers fictif dont ils font la découverte. Pour cela, nous verrons tout d’abord que ces univers permettent aux personnages de s’évader puis qu’ils sont sources d’identification.

Tout d’abord, dans nos trois extraits, on remarque que nos trois héros, que se soit à l’aide d’une lanterne magique ou d’un film au cinéma, s’évadent chacun à leurs manières dans l’univers qu‘ils découvrent. Dans le texte de Marcel Proust, l’enfant fait la découverte d’un monde fictif que lui fait découvrir « une lanterne magique », qui substituait « de surnaturelles apparitions multicolore, ou des légendes étaient dépeintes. » dans ce cas les images diffusées sont sources d’inquiétude pour le jeune enfant pour qui les images évoquent le destin tragique d’une héroïne du moyen-âge et qui ne fait qu‘accentuer sa crainte du coucher. En revanche pour les deux autres extraits, c’est le cinéma qui source d’évasion. En effet, pour le texte de Marguerite Duras, le cinéma permet à la jeune Suzanne de se sentir « invisible, invincible », il l’a fait même pleurer de bonheur »,c’est une source d’évasion, une « oasis » pour notre héroïne. Le cinéma lui permet d’échapper à sa situation, , de « perdre tous les désespoir, et ou se lave toute la jeunesse de l’affreuse crasse d’adolescence. ». Enfin, pour le texte de Camus on voit que les « grands-mères » préfèrent les films à tranches au profit des actualités, car ces « films à tranches » sont justement un échappatoire au quotidien, non présent dans les actualités. Ces films montrent de belles histoires d‘amour rythmés par des aventures incroyables, et qui se finissent par un suspens qui oblige à revenir pour connaitre la fin, face à ces films pleins d’action, s’oppose les actualités sur le quotidien bien plus terre à terre, qui ne peut pas être une source d’échappatoire au quotidien.

En plus de proposer un moment d’évasion, ces univers fictif sont également une source d’identification pour ces jeunes.

De plus, on voit que pour chaque texte, les protagonistes se projettent et s’identifient chacun à leurs manières, à la situation à laquelle ils sont confrontés. En effet dans le texte de Proust, l’enfant à l’impression de « vivre » le sort tragique de Geneviève de Brabant car c’est ce à quoi lui fait penser la « lanterne magique ». Dans le texte de Marguerite Duras, c’est à une tout autre situation à laquelle Suzanne est confrontée et elle s’identifie à une femme dont la vie est parfaite, elle est belle, voyage, a « naturellement beaucoup d’argent », elle vie une belle histoire d’amour, tous dont rêve la jeune Suzanne « On voudrait bien être à leur

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