Question De Corpus - Roman
Rapports de Stage : Question De Corpus - Roman. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar claio61 • 16 Avril 2015 • 515 Mots (3 Pages) • 2 367 Vues
Le corpus qui nous est proposé ici est composé de trois textes d’époques
différentes, mais dont le thème est commun : la guerre. Le premier texte est le roman La
Chartreuse de Parme, de Stendhal, publié en 1839. Il y relate la célèbre bataille de
Waterloo. Le second texte est Voyage au bout de la nuit de Céline et datant de 1932. Il fait
allusion à la Première Guerre mondiale. Enfin, le troisième texte du corpus, Désert, fut
publié en 1980 par J.M.G Le Clézio. La guerre qui y est décrite est fictive, contrairement
aux autres textes.
Nous pouvons nous demander quelle vision de la guerre est présentée dans ces trois textes.Tout d’abord, ces trois textes décrivent de façon péjorative la guerre. Les
descriptions des textes contiennent parfois les mêmes éléments : « Ah ! M’y voilà donc
enfin au feu : se dit-il. J’ai vu le feu ! » (Texte A), « On venait d’allumer la guerre entre
nous et ceux d’en face, et à présent ça brûlait ! » (Texte B), « La fumée noire des incendies
est montée haut dans le ciel bleu » (Texte C).
Les deux premiers extraits sont très analytiques. En effet, Stendhal et Céline caractérisent la
guerre par l’analyse : Stendhal met l’accent sur le contraste entre la naïveté d’un simple
soldat et l’horreur qui est décrite très pathétiquement : « Il entendit un cri sec auprès de lui ;
c’étaient deux hussards qui tombaient atteints par des boulets. [...] Ce qui lui sembla
horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre laboure, en engageant ses
pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la boue. ».
L’extrait de Voyage au bout de la nuit montre l’analyse d’un soldat très marqué par la
guerre. Dans l’extrait qui nous est proposé, l’analyse est profonde : le personnage analyse
d’abord la déshumanisation et la détermination aveugle des soldats, en utilisant
l’accumulation et en les comparant à des chiens : « Avec casques, sans casques, sans
chevaux, sur motos, hurlants, en autos, sifflant, tirailleurs, comploteurs, volant, à genoux,
creusant, se défilant, caracolant dans les sentiers, pétaradant, enfermés sur la terre comme
dans un cabanon, pour y tout détruire, Allemagne, France et Continents, tout ce qui respire,
détruire, plus enragés que les chiens, adorant leur rage (ce que les chiens ne font pas), cent,
mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux ! ». Puis, son analyse porte
sur
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