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Question Transversale Poesie

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Par   •  17 Mai 2014  •  348 Mots (2 Pages)  •  1 410 Vues

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Dans ce corpus, constitué de trois textes, nous pouvons observer le sonnet VI du recueil Regrets, de 1558, écrit par Joachim du Bellay ; un poème extrait des Délices de la poésie française, deFrançois de Malherbe, « Sonnet à Caliste », datant de 1620 ; « La muse malade », 1861, de Charles Baudelaire, extrait des Fleurs du Mal ; et enfin, un texte de Guillaume Appolinaire, datant de 1925, « Per tepraesentit aruspex », extrait d'Il y a. Nous nous interrogerons ici sur la façon dont ces quatre sonnets nous parlent de l'inspiration poétique, à travers différents personnages féminins.

DuBellay nous parle, dans ce sonnet VI, de la déception que lui a inspiré la ville de Rome. Cet auteur en parle non pas à travers une femme en particulier, mais grâce à ses « Muses », donc lespersonnages ou choses qui l'inspirent, en général. Au contraire, Malherbe fait clairement le portrait d'une femme en particulier : Caliste, qui d'après la description qu'il en fait, est magnifique. Étant lepoète officiel du roi Henry IV, sa poésie est fondée sur les règles d'écriture, et sur la régularité. Baudelaire, lui, « se réfugie dans les valeurs du passé », car ses poèmes contemporains n'ont pas eude grand succès ; il fait donc de nombreuses références à la culture antique. Il décrit une de ses muses, qui elle est horrifiée, folle et froide, et donc son inspiration, qui diminue, au fil desjours. Enfin, de son côté, Appolinaire parle de son « très cher amour », mais il désigne en fait son œuvre, qui pour lui est une trace de son passage dans le monde.

Nous pouvons remarquer que les poèmesde du Bellay et Baudelaire sont tous deux " négatifs ". Les deux premiers quatrains de du Bellay font référence au passé. Son poème commence par le mot « Las », mot qui sonne ici comme un soupir, parsa prononciation, mais surtout par son sens. « La muse malade » commence aussi par une exclamation, s'apparentant à un soupir : « Ma pauvre muse, hélas ! ». Ceci nous montre, et nous laisse

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