Poésie du Moyen-Age à nos jours

2ème O.E: Poésie du Moyen-Age à nos jours  

Groupement de texte: La poésie pour dénoncer la guerre

Texte BAC 2 : " Oradour", Jean Tardieu

Oradour:

Oradour est un village du limousin détruit par les allemands durant la 2ème Guerre Mondiale.

Tous les villageois sont décédés c'est à dire 642 personnes sauf 6 villageois dans le feu de l'église du village.

Forme du poème:

- 8 strophes

- pas de forme fixe

- heptasyllabe

- pas de rime

- peu de ponctuation

Introduction

        La poèsie de Jean Tardieu ( 1903-1995) est autobiographique, il a rencontré des expériences douloureuse dans son existance.

Le receuil Jours pétrifies concerne la fin de la 2ème Guerre Mondiale.

"Oradour", long poème de taille inégale écrti après le massacre, Tardieu clame son horreur.

Plan: - Vision apocalyptique

        - Sentiment du poète

I. Vision apocalyptique

L'apocalypse apparaît avec l'abondance de négation.

On évoque le village que par l'absence ou les manques.

Tout les civiles ont été massacrés, homme, femme, enfant = Utilisation du pluriel = vers 1 et 6.

Tardieu insiste sur la jeunesse des victimes:

 = "Deux yeux de petits enfants" (v.24).

Aucune possibilité de renaissance = "Oradour n'a plus un homme" (v.2), figure d'insistance, distapition totale, plus de signe de vie.

Le poète rappelle les activités du village rural : l'agriculture.

 = " Plus de toit plus de grenier" (v.8), "Plus de meules plus d'amour" (v.9).

Village chaleureux et festif :

 = "Plus de fumée plus de rires" (v.7), "Plus de vin plus de chanson" (v.10).

Village ordinaire :  

 = "Oradour n'a plus d'église" vers 5 et 37, lieu de refuge et d'asile.

 = " Plus de fumée plus de filles" (v.38), symbole de la disparition des foyers.

L'emploi du verbe "vivre" conjugué à l'imparfait marque un aspect révolu de ce bonheur.

Tout le poème est au présent sauf ce verbe.

La Nature est touchée par ce désastre:

 = "Oradour n'a plus de feuille", vers 3 et 36.

Les sentiments ont disparus, l'amour, les pleurs, plus de tristesse, plus de gaité.

Le temps n'existe plus = "Plus de soirs plus de matins" (v.39).

Le village s'est figé dans le massacre.

La perte est accentuée par des pluriels et par des répétitions.

Les 2 première strophes sont reprise dans la 7ème strophe.

Face a un tel désastre, le poète ne peut que réagir.

Il éprouve des sentiments divers, le peu de ponctuation permet au poète de laisser couler son émotion.

II. Sentiment du poète

- Angoisse

 = "Oradour je crie et hurle" (v.17).

- Peur

 = "Oradour, j'ai peur d'entendre" (v.11).

 = "Oradour, je n'ose pas" (v.12).

 = "Je ne peux pas je ne peux pas" (v.15), répétition, accentue le mal aise.

Le poète semble être hanter par des images de plus en plus violente.

 = "Une tête épouvantée" (v.20).

 = "Deux yeux larges deux yeux rouges", "Deux yeux graves deux yeux grands", vers 21 et 22, répétion 4 fois du mot "yeux", image obssessionnelles.

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