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Poésie, écriture et recherche de la signification du Moyen Age à nos jours

Fiche de lecture : Poésie, écriture et recherche de la signification du Moyen Age à nos jours. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2014  •  Fiche de lecture  •  10 338 Mots (42 Pages)  •  1 340 Vues

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Objet d’étude La Poésie : Écriture poétique et quête du sens du Moyen Âge

à nos jours

Séquence 1 Remettre le monde en question

Problématique Comment les poètes décrivent-ils et jugent-ils le monde qui

les entoure? Comment remettent-ils en question ce monde? Comment rendent-ils compte de la place de la poésie?

Lectures analytiques 1. François Villon, L’Épitaphe Villon, (1489)

2. Agrippa D’Aubigné, Les Tragiques, (1616)

3. Victor Hugo, Lux, Les Châtiments, (1853)

Textes

complémentaires

Lecture de l’image • Jules Supervielle, Gravitations, 1925

• David Diop, Coups de Pilon, 1956

• Jacques Prévert, Grand bal du printemps, 1951

• Jérôme Bosch, Le Jugement dernier, (1504)

Séquence 2 La quête amoureuse de la Pléiade au Surréalisme (Amour de la

femme ou amour des mots)

Problématique Comment l’amour est-il à la fois une constante dans

l’inspiration et une source de renouvellement poétique?

Lectures analytiques 1. Pierre de Ronsard, Comme un chevreuil, 1552

2. Alfred de Musset, Souvenir, 1850

3. Paul Éluard, La Courbe de tes yeux, 1926

Textes complémentaires

Lecture de l’image • Joachim du Bellay, Déjà la nuit en son parc, 1550

• Victor Hugo, Elle était déchaussée, 1856

• Maurice Scève, Le front, 1536

• André Breton, L’union libre, 1923

• Nicolas Poussin, Renaud et Armide, 1665

Lecture cursive

d’oeuvre complète : Partie d’un recueil poétique Les Fleurs du mal, « Spleen et

Idéal » de Ch. Baudelaire, 1857 : Élévation et Angoisse. • Élévation

• Charles Baudelaire, L’Albatros, 1861

• L’invitation au voyage

• Harmonie du soir.

• L’Ennemi

François de Montcorbier (François Villon) est né à Paris en 1431 ou 1432. Issu d’une famille pauvre, il est orphelin très jeune. Villon est recueilli par Guillaume de Villon, un chanoine de l’égliseSaint-Benoît-le-Bétourné.

De 1443 à 1452, Villon est étudiant à Paris. Bachelier en 1449, licencié puis maître ès Arts de l’Université de Paris, Villon semble destiné à devenir clerc.

Or, il fréquente des brigands et devient très vite un « mauvais garçon » : il est condamné à plusieurs reprises. Il ira jusqu’à blesser mortellement un prêtre au cours d’une rixe…

Tantôt exilé, tantôt voyageur, il passe par Blois où il participe au « Concours de Blois » à la cour du duc Charles d’Orléans.

Les deux œuvres principales de Villon sont le Lais et le Testament. Quant à laBallade des Pendus, elle aurait été écrite lorsque Villon s’attendait à être pendu après sa condamnation. Sa peine aurait été ensuite commuée en peine d’exil.

En 1463, Villon disparaît sans laisser de traces, après une seconde peine d’exil.

N. B. : La vie de François Villon n’est pas très bien connue : il existe peu de renseignements biographiques historiquement vérifiables. Au Moyen-Âge, le genre de l’autobiographie était loin d’être répandu et l’on ne peut faire confiance qu’aux seuls textes.

Frères humains, qui après nous vivez,

N'ayez les cœurs contre nous endurcis,

Car, si pitié de nous pauvres avez,

Dieu en aura plus tôt de vous mercis.

Vous nous voyez ci attachés, cinq, six:

Quant à la chair, que trop avons nourrie,

Elle est piéça dévorée et pourrie,

Et nous, les os, devenons cendre et poudre.

De notre mal personne ne s'en rie;

Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!

Se frères vous clamons, pas n'en devez

Avoir dédain, quoique fûmes occis

Par justice. Toutefois, vous savez

Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis.

Excusez-nous, puisque sommes transis,

Envers le fils de la Vierge Marie,

Que sa grâce ne soit pour nous tarie,

Nous préservant de l'infernale foudre.

Nous sommes morts, âme ne nous harie,

Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!

La pluie nous a débués et lavés,

Et le soleil desséchés et noircis.

Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,

Et arraché la barbe et les sourcils.

Jamais nul temps nous ne sommes assis

Puis çà, puis là, comme le vent varie,

A son plaisir sans cesser nous charrie,

Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre.

Ne soyez donc de notre confrérie;

Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!

Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,

Garde

...

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