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Plaidoyer pour Baudelaire

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Par   •  10 Octobre 2021  •  Discours  •  819 Mots (4 Pages)  •  414 Vues

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Aujourd’hui, 22 Juin 1864, Baudelaire, un poète peu reconnu à sa juste valeur avec son recueil le plus connu Les Fleurs Du Mal nous raconte son parcours en tant que poète et comment en est-il arrivé là.

Vous naissez en 1821 à Paris, après le décès de votre père vous êtes alors âgé de 5 ans, votre mère se remarie avec Jacques Aupick. Les rapports que vous entretenez avec lui sont compliqué, pourquoi haïssez-vous tant cet homme ? J’ai toujours détesté cet homme, il s’opposait à ma vocation de poète et il incarnait des valeurs négatives. Ça me faisait mal de voir ma mère avec cet homme ; j’aimais beaucoup ma mère

En parlant d’amour, il y a une femme que vous avez plus aimé que tout autre dans votre vie, pouvez-vous me parler de Jeanne Duval par rapport aux autres femmes que vous avez   côtoyé ? Jeanne Duval est sans aucun doute la femme que j’ai le plus aimé, c’était un amour très tempétueux et fait de ruptures et de retrouvailles. Comme dans mon recueil Les Fleurs du Mal plusieurs poèmes lui sont destinés comme Un Fantôme, ou je cite « C’est Elle ! noire et pourtant lumineuse »[1] noire signifie son surnom La vénéneuse Vénus Noire, il y a aussi La Chevelure ou je cite « Afin qu’à mon désir tu ne sois

jamais sourde »[2]. Dans mon recueil je parle d’autres femmes comme dans le poème A Une Dame Créole, c’est une

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femme que j’ai rencontrée lors de mon voyage aux Indes

forcé par mon beau-père.

Malgré le fait que vous avez été fiancé, quelques-uns de vos poèmes sont sur le thème de  la Solitude, pensez-vous que le fait de ne pas avoir connu  votre père ou presque pas à jouer sur cette solitude ? Bien évidemment, je n’ai jamais connu l’amour paternel et je me suis vite retrouver seul en pension. Pour moi l’homme est fait pour vivre  

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seul, la solitude est la clé du bonheur.  

On a souvent écrit à votre propos que vous étiez « un

dandy » c’est un terme que vous employez d’ailleurs vous-même, en quelques mots qu’appelle-t-on un « dandy » ? Pour moi, un dandy est un homme se voulant élégant et raffiné, avec ceci je veux revendiquer « le plaisir aristocratique de déplaire ».

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Malgré votre passion pour l’écriture et votre plume

assez talentueuse, votre recueil des Fleurs du Mal a fait aussitôt l’objet d’un procès, vous dites, je cite [pic 5]

« j’ai mis toute ma pensée,

tout mon cœur, toute ma religion, toute ma haine » comment avez-vous vécu

cette désillusion ?  Cette période a été très difficile pour moi, je me considère comme maudit par rapport déjà à mon procès qui pour moi n’aurait jamais dû avoir lieu. J’ai l’impression de ne pas avoir été reconnu à ma juste valeur. En [pic 6]

plus de cela ma maladie est arrivée quelques années après…

Ca tombe bien que vous parliez de maladie, pouvez-vous nous en dire un peu plus et sur votre amour pour l’alcool, principalement le vin ou vous en parlez beaucoup dans votre recueil des Fleurs du Mal. Ma maladie a commencé à me ronger en 1860, c’est à dire il y a 4 ans, les médecins ne savent pas vraiment ce que j’ai. J’adore le vin c’est l’alcool que je bois le plus, cinq poèmes de mon recueil sont consacrés à ce sujet. Dans mon essai Les Paradis Artificiels je dis « rien n’égale la joie de l’homme qui boit, si ce n’est la joie du vin d’être bu » Je sais qu’il me reste peu de temps à vivre donc autant profiter. 

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