Plaidoyer du petit Poucet face à l'ogre

Imaginez le plaidoyer du petit Poucet face a l’ogre :

Le célèbre ogre se rendait compte que quelque chose n’était pas normal. En effet le Petit Poucet et ses six frères étaient toujours cachés sous son lit. Le cadet de la fratrie, comprenant que l’ogre se doutait de quelque chose, s’élança de dessous le meuble et s’écria :

« Bonjour Monsieur l’Ogre, posez ce couteau s’il vous plaît ! Veuillez nous excuser de nous être cacher sous votre lit, mais votre femme tout à l’heure a été tellement gentille de nous avoir ouvert et nous étions tellement fatigués que notre besoin de sommeil a pris le dessus. Je me présente je m’appelle Petit Poucet, je suis venu à votre rencontre car, mon père me l’a demandé. Je vous conseille de vous asseoir, car mon histoire est assez longue à raconter. Effectivement, vous ne le savez peut-être pas, mais vous avez un frère. Moi et mes six compagnons, sommes ses fils. S’il vous plaît, laissez cette lame sur la table, il ne sert à rien de s’énerver. Nous sommes venus en paix. Votre frère, l’ogre de la prairie, vous invite à faire sa connaissance. Il vous cherche depuis tellement longtemps ! Et maintenant que nous vous avons enfin trouvé il serait dommage de nous manger ! Je n’imagine pas sa joie lorsqu’il saura que vous vous trouvez ici. D’ailleurs appelons-le, il se trouve quelque part dans la forêt à nous chercher, il va sûrement bientôt arriver. En attendant, je vais vous expliquer ce qui est arrivé à votre naissance.

Vos parents s’aimaient d’un amour pur, vous savez ? Votre père et votre mère, l’ogre et l’ogresse de la ville, vous ont séparé lors ce que vous étiez enfants. D’ailleurs c’était pour votre bien. En effet, les jumeaux ogres étaient très mal vus par la société. Si vous aviez deux jumeaux, le roi des ogres maudissait toute votre famille. Vous étiez bannis de toutes civilisations. C’est, malgré leur amour, qu’ils se sont écartés l’un de l’autre : votre frère est allé avec votre père à la prairie et vous êtes restés avec votre mère dans la forêt. Mieux valait rester à l’abri des regards, ne pensez-vous pas ? Vous vous demandez peut-être comment votre frère était au courant de tout cela. Votre père l’en a informé avant sa mort, il y a de cela déjà 2 ans. Depuis, il ne cesse d’essayer de vous retrouver. Et c’est l’exploit que nous avons réalisé aujourd’hui !

Notre père va être tellement fier de nous ! Pourquoi me regardez vous ainsi ? Comme si j’étais de la viande. Je vous avez pourtant dit de lâcher votre couteau. Je vous préviens, si vous nous faites du mal, mon père sera très en colère. Et les seules fois où je l’ai vu s’énerver, ce n’était pas un beau spectacle, je vous le promet. De plus, maintenant que vous savez que nous sommes vos neveux, vous ne pouvez décemment pas nous manger, ce ne serait pas très éthique et surtout très malpoli. Ce serait de l’anthropophagie ! Nous sommes de la même espèce et surtout de la même famille. De plus, que diriez vous à vos chères filles lorsqu’elles vous demanderons qui étaient les petits garçons que vous avez mangé ? Qu’ils étaient leurs cousins ? Imaginez leurs tristesse de savoir des membres de leur famille perdus. Vos jeunes filles sont braves, nous avons eu l’occasion de les rencontrer il y a quelques heures de

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