Le Petit Poucet

Poète français du 20ème siècle , Paul Eluard s'impose comme le chantre de l'amour et des émotions. Ambassadeurs du surréalisme , c'est au cours d'un voyage autour du monde qu'il fait la conaissance de Maria Benz , surnomée Nush , qui deviendra quelque temps plus tard sa nouvelle épouse et sa muse . Mais la mort soudaine de Nush en 1946 , le plonge dans un profond désespoir. «  Ma morte vivante » , poème extrait du recueil « Le temps déborde » , publié en 1947 , fait entendre la plainte élégiaque d'Eluard , sous la forme d'un monologue intérieur. Fondé sur Quatres strophes en vers libres , sans ponctuations , ce poème est un veritable cri de désespoir face à la perte d'un être cher qui le conduit a considérer la mort comme son seul espoir.

Comment le poète peut il exprimer simultanément son amour et son bonheur , passé , et sa désespérance présente , le menant à la pensée d'une mort libératrice ? Si ce poème est un cri de désespoir , il n'en reste pas moins qu'il se donne également à lire comme un hymne d'amour à la femme aimée et qu'il permet la résurrection de celle ci par la magie du souvenir et de l'écriture

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