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Phèdre de Jean Racine

Dissertation : Phèdre de Jean Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Octobre 2017  •  Dissertation  •  605 Mots (3 Pages)  •  638 Vues

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En seconde moitié du XVIIe siècle, l’esthétique et l’artistique est au cœur de la littérature française. Il s’agit de l’époque du classicisme. L’œuvre Phèdre fait partie de cette période. L’extrait de la pièce est joué à Paris pour la première fois en janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne. Phèdre s’est d’abord nommée Hippolyte, puis Phèdre et Hippolyte à sa première représentation en 1677, pour finalement se nommer Phèdre en 1687. La pièce de théâtre est de Jean Racine et se nomme : « Un aveu involontaire ». Elle fait partie du genre dramatique, une tragédie en 5 actes. Dans cet extrait, Phèdre avoue à Hippolyte son amour pour lui et démontre que son drame passionnel est destructeur. Phèdre est l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions. Dans le texte, il va être question d’une passion irrépressible, d’une héroïne pathétique et d’un destin funeste.

En deuxième lieu, on peut voir que l’héroïne est pathétique. En effet, la présence de la phrase impérative : « Délivre l’univers d’un monstre comme un monstre qui t’irrite. », démontre qu’elle se considère comme un monstre et qu’elle veut s’apitoyer sur son sort devant Hippolyte. Dans ce sens, la présence de l’oxymore : « Pour mieux te résister, j’ai cherché ta haine. » montre que Phèdre recherche à se faire haïr par Hippolyte. Elle veut se sentir moins coupable et avoir sa miséricorde. L’héroïne sait qu’elle est pathétique en recherchant la pitié d’Hippolyte pour se culpabiliser.

De plus, Phèdre est terrifiée de ses émotions par rapport à son beau-fils. La présence du système d’énonciation : « J’ai voulu te paraître odieuse », « j’ai cherché ta haine », « je ne t’aimais pas moins », « que dis-je ? » justifie qu’elle recherche la compassion d’Hippolyte en obtenant sa haine pour atténuer sa terreur envers ses sentiments.

En plus, la présence du champ lexical : « abhorre », « détestes », « odieuse », « honteux », « tremblante », « monstre », « haïr » prouve que Phèdre se considère comme un monstre à cause des émotions qu’elle ressent pour Hippolyte. Elle est complètement terrifiée et se déteste au plus haut point. L’héroïne suscite à la fois la pitié d’Hippolyte et la frayeur de ses sentiments.

En troisième lieu, on peut voir que Phèdre est liée à un destin funeste. La présence de l’antithèse : « Si ta haine m’envie un supplice si doux. », exprime que Phèdre veut subir les conséquences de ses fautes. En effet, la présence des verbes à l’impératif : « venge-toi », « punis-moi », « délivre l’univers », « frappe », « donne » prouve qu’elle lui demande à Hippolyte de la punir pour son amour envers lui. Phèdre connaît ses erreurs et veut en subir les conséquences.

En plus, Phèdre énonce sa culpabilité pour sa passion envers son beau-fils. La présence du champ lexical du destin : « fatal », « mortel », « aveu » démontre que Phèdre est prête à accepter son destin qui est déjà tracé. En effet, la présence du champ lexical de la mort : « poison », « expier son offense », « supplice », « prête-moi ton épée » affirme que selon Phèdre

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