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Phèdre, Jean Racine

Fiche : Phèdre, Jean Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2017  •  Fiche  •  2 380 Mots (10 Pages)  •  737 Vues

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                           INTRODUCTION

Phèdre est une pièce de théâtre de Jean Racine qui eut l’inestimable chance de profiter de l’enseignement de grands maitres, les jansénistes et des hommes de culture. Le jansénisme considère comme la nature humaine comme irrévocablement corrompue par le péché originel. D’ailleurs, c’est ce qui va se lire à travers sa pièce ou Phèdre le personnage principal apparait comme une femme accablée par le destin. Et contrairement à Corneille, Racine construit tout son théâtre autour de l’Amour-passion. Déjà, le drame semble incontestable car Thésée aime Phèdre qui aime Hippolyte qui aime Aricie. Cet enchainement va conduire impérativement au drame. Il s’agit pour les personnages de trouver des solutions aux amours impossibles.

  1. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGAPHIE DE L’AUTEUR
  1. BIOGRAPHIE

Né le 21 ou le 22 Décembre 1639, Racine était le fils d’un greffier de la ferté – Milon. Orphelin à l’âge de 3ans, il fut recueilli par sa grande mère paternelle. En 1649, Racine a alors 10ans, ce dernier  confia son éducation à une institution sans égale au XVIIe siècle, les petites écoles du Monastère de Port-Royal. Tenues par les religieux et les <> du couvant de Port-Royal, ces écoles sont distingués par la qualité et la << modernité>> de leur enseignement. En effet, elles proposées l’étude du grec et du français, quand les autres établissements, notamment c’est des Jésuites se bornés à enseigner le Latin à leurs élèves. Elles favorisées en outre l’étude des langues et la lecture des textes intégraux et non pas seulement d’extraire comme c’était alors le cas dans la majorité des collèges. Racine garda de cet enseignement une solide culture classique, et en particulier une bonne connaissance des tragiques grecs (Eschyle, Sophocle, et  surtout Euripide), qui fut par son théâtre des modèles et des sources d’inspirations.

  1. BIBLIOGRAPHIE

Le jeune étudiant fit ses débuts littéraires en composant des poèmes classiques d’inspiration profane ( Ode à la nymphe de la scène, 1660) qui furent remarqué par Chapelain, grand maitre d’œuvre de la politique de Louis XIV en matière de littérature, et obtinrent un certain succès. Protégé par son oncle Vicaire général de l’évêque d’Uzès, Racine briguait un bénéfice  éclairesiastique, qui ne lui fut pas accordée. Il revint à Paris pour se consacré à la littérature. Après avoir écrit une ode sur la convalescence du roi (1663) afin de s’attirer les faveurs du monarque, il fit représenter au palais-royal par la troupe de Molière sa première tragédie, la thébaïde ou les frères ennemis (1664), et l’année suivante, Alexandre le Grand qui lui apporta le succès. Cependant, mécontent de la mise en scène de cette dernière pièce, il l’a retira à Molière pour l’a confié à une troupe rivale, celle de l’Hôtel de Bourgogne, qui devait ensuite joué toutes ses grandes tragédies. Ses deux premières pièces furent édités très vites, ce qui témoigne du sens que Racine avait de sa carrière.

En 1666, Pierre Nicol, qui avait été un des maitres à Port-Royal, condamnant avec vigueur le Théâtre et les auteurs dramatiques dans un pamphlet intitulé les Récits imaginaires. Racine s’estimant attaqué par cette diatribe, entra violement en polémique avec ses anciens maitres et régnants. La vision du monde qui se dégage de ses pièces n’emporte pas moins la marque de l’enseignement janséniste, et de sa conception pessimiste de l’homme, soumis à la grâce divine et prisonnier d’un destin qui le dépasse.

Andromaque, en 1667, remportant un succès public qui égala celui qu’avait eu Corneille, 30ans plutôt, avec le Cid. C’est pendant les dix années qui suivirent cette représentation d’Andromaque que Racine écrivit les pièces que l’on considéré généralement comme ses chefs d’œuvres. Il se forgera avec elles une réputation d’immense auteurs tragiques qui ne devait plus se démentir et qui lui valut d’être élu à, mais, à l’automne 1677, la carrière de Racine tourne un tournant radical : sa dernière pièce, Phèdre malgré son succès immense, fut attaqué violement par ses ennemis.

Racine ne revint au théâtre qu’en 1689, avec Esther et en 1691, avec Athalie, deux pièces édifiantes  d’inspiration biblique, écrites à la de madame de Maintenon pour les élèves de Saint-Cyr. Il composa encore vraisemblablement en 1697 ou 1698, un Abrégé de l’histoire de Port-Royal (posthume, 1742-1767).

  1. RESUME ET STRUCTURE
  1. Résumé

Avec  Phèdre, en 1677, Racine signa peut-être son chef d’œuvre. Cette pièce est inspirée de la mythologie grecque. Il s’agit de l’histoire d’une passion et d’une malédiction. Dans la pièce, Racine analyse comment cette passion va conduire progressivement cette mère de famille que la malédiction poursuit. L’histoire s’est déroulée à Trézène. Phèdre épouse de Thésée, croit ce dernier mort ; libérée par cette nouvelle, elle va avouer à Hyppolite, son beau-fils, la passion coupable qu’elle éprouve pour lui. Cet aveu met bientôt Phèdre dans une situation intenable : non seulement Hippolyte la rejette, mais Thésée, qui avait simplement disparu, est bientôt de retour. Phèdre est alors poussée au mensonge par OEnone, sa nourrice, et va au-devant de son époux pour accuser Hippolyte de la faute dont elle est capable. Thésée maudit son fils et appelle sur lui la colère de Neptune, mais bientôt la nouvelle du suicide OEnone jette le doute dans son esprit. Cependant, il est trop tard : il apprend la mort d’Hippolyte, tué par un monstre marin, tandis que Phèdre, qui s’est empoisonné, lui révélé avant de mourir la vérité sur cette tragédie, en assumant sa faute.

  1. Structure

Phèdre est une pièce tragique dont l’intrigue est construite autour de cinq actes dans lesquels l’action se déroule par degrés. Et chacune des étapes de cette action retarde et confirme tout à la fois la mort prochaine de Phèdre.

  1. ETUDE DES PERSONNAGES
  1. Les personnages principaux

Phèdre :

Racine propose dans sa préface la clef de ce personnage éponyme de la pièce. La formule est célèbre : <>. Cette ambiguïté fondamentale du personnage fait tout son intérêt dramatique, elle passe du registre de la noirceur à celui du remords, de la violence la plus obscure à de grands moments de lucidité, ce qui suscite chez le spectateur la pitié. Phèdre est une figure tragiquement écartelée. La culpabilité de Phèdre est d’abord une culpabilité sociale et familiale, elle aime son beau-fils, Hippolyte, fils de Thésée et d’Antilope.

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