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Nana, Emile Zola, 1880

Cours : Nana, Emile Zola, 1880. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2017  •  Cours  •  410 Mots (2 Pages)  •  776 Vues

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L’extrait étudié, est issu du roman, Nana, d’Emile Zola paru en 1880, il est le neuvième de la série Les Rougon-Macquart. Le lecteur découvre Nana, fille de Gervaise et Coupeau (présents dans L’Assommoir, d’Emile Zola), qui connait une brève carrière de comédienne et de prostitué de luxe et qui, atteinte de la syphilis, meurt dans un hôtel parisien. Pour le personnage de Nana, Zola explique avoir été inspirée de différentes femmes tel que : Blanche d’Antigny, Valtesse de La Bigne, Delphine de Lizy ou encore Anna Deslions dont il a étudié la vie. Le romancier est connu pour être le chef de file du mouvement naturaliste, comme le prouve cet extrait, bien qu’il ne soit pas complètement naturaliste. En quoi le dernier portrait de Nana dépasse-t-il le traitement naturaliste ? Nous étudieront en quoi ce portrait est naturaliste, puis en quoi il dépasse la dimension naturaliste.

D’abord, le roman est bien ancré dans un cadre spatio-temporel. Le cadavre de Nana repose sur le lit, d’un hôtel parisien, situé dans le quartier des grands boulevards. Le décor semble être simple : « lit, rideau, lampe, table de nuit, flambeau, coussin ». Ses amies sont venues la veillée, « curieuse de voir à quoi elle ressemblait », et repartie aussi tôt. Rose était la seule se souciée, de l’ordre de la pièce, jusqu'au moment ou « une lumière vive éclaira brusquement le visage de la morte » ce qui lui fit peur, et donc la fit partir avec les autres. Le repère temporel se situe dans le passé, avec l’emploi du passé simple, du plus-que-parfait et de l’imparfait, mais Zola introduit un discours direct au présent, en langage familier : « filons, filons, mes petites chattes ». Au moment de la mort de Nana survient la déclaration de la guerre à la Prusse, par Napoléon III : « - A Berlin ! à Berlin ! à Berlin ! »

Dans ce portrait, Zola nous raconte tous les détails à propos du corps de Nana. Cela nous fait penser à la description d’un médecin légiste. On y retrouve plusieurs champs lexicaux comme celui de l’horreur ou du dégoût : « un charnier, de sang, une pelletée de chair corrompue, les pustules, moisissure, bouillie, purulence, croûte, masque horrible, charogne. », mais aussi le champ lexical de la fascination ou de la séduction : « clarté, beau cheveux, flambée de soleil, ruissèlement d’or, tolérées. ». La précision de ces mots dévoile la dimension hyperbolique de l’extrait.

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