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Montaigne, Essais, Livre 1, chapitre XXXI : « des cannibales », 1581

Fiche : Montaigne, Essais, Livre 1, chapitre XXXI : « des cannibales », 1581. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2017  •  Fiche  •  1 514 Mots (7 Pages)  •  5 527 Vues

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Montaigne, Essais, Livre 1, chapitre XXXI : « des cannibales », 1581

Introduction

Les Essais est l’œuvre principale de Montaigne, auteur humaniste du XVIème siècle. Dans cette œuvre, il aborde des sujets de sa propre vie et propose des réflexions sur la condition humaine.

Dans le chapitre 31 « des cannibales »,  Montaigne veut mettre en avant la découverte du Nouveau Monde et des cannibales  et plus spécialement les habitants du Brésil où avait débarqué l'expédition de Villegagnon en 1555 et la découverte de leur culture inconnue jusqu’ici. ANNONCER LA PROBLEMATIQUE : Quelle thèse soutient t-il ? Comment la défend t-il ?

Annonce de plan

Tout d’abord, nous allons montrer que la thèse de Montaigne est une nouvelle façon de penser de la barbarie  pour ensuite analyser la défense de cette thèse par le processus d'inversion

Axe 1 : UNE NOUVELLE FACON DE PENSER LA BARBARIE

1- NOTIONS DE BARBARIE

 Montaigne  va s'interroger sur la notion de barbarie  et comprendre pourquoi les européens jugent les habitants du nouveau monde de barbare. » chacun apelle barbarie ce qui n'est pas de son usage «  «  nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple... du pays que nous sommes »=> dans les deux cas, la notion de barbarie est défini négativement. Elle est reliée à l'indifférence.

Montaigne définit la barbarie comme quelque chose « qui n’est pas dans les coutumes » de la personne qui emploi ce mot. C’est ainsi un acte qui est jugé comme étant trop différent de notre société. Cette définition est amplifiée par la répétition du mot parfait « là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, parfait et accompli usage de toute chose ». C'est ironique.

Montaigne refuse cette façon de penser « il n y a rien de barbare et de sauvage en cette nation »

2- Analogie entre le fuit sauvage et l’homme sauvage

L’argumentation de l’auteur est efficace car cette analogie entre l’homme et le fruit construit le texte. Montaigne  met  le sens positif du mot sauvage. «  ils sont sauvages, de même que nous appelons sauvages les fruits que nature »

Une série d’antithèses oppose la société européenne au nouveau Monde : ils possèdent « des vertus et des propriétés » qui sont les « véritables » « les plus utiles », les « naturelles », alors que « nous » (les européens) les « avons abâtardis par notre goût corrompu ».

Selon lui, « la beauté et la richesse de la nature » ont été « étouffées » par les européens. Avec ce parallèle entre la société dite sauvage et celle dite civilisée, Montaigne montre son mépris pour la culture européenne.

Transition : Ce retournement s’inscrit néanmoins dans un discours humaniste

 

Axe2. Défense de la thèse par un processus d'inversion

Démonstration qui repose sur l'opposition nature > culture

La nature est personnifiée, ligne 18, « mère Nature »,  « grande », « puissante », « beauté », « richesse », « pureté », « merveilleuse », celle apparaît comme une divinité. Aussi, les cannibales apparaissent  comme étant supérieurs parce qu’ils sont plus simples et respectent la nature. Ils sont « proche de l’état originel », d’« une telle pureté ». Les sauvages vivent selon une « heureuse condition humaine » qui surpasse toutes les inventions des penseurs et artistes et selon Montaigne les entreprises sont en opposition à la nature : « vaines et frivoles » ligne 21 à 22.

Conclusion

Montaigne réussit facilement à défendre sa thèse sur la barbarie grâce à une argumentation par analogie, Montaigne affirme la supériorité du Sauvage sur l’homme civilisé.  En cela, ce texte  rappelle le supplément au voyage de Bougainville de Diderot.





Notre Dame de Paris, Victor Hugo, Livre 6, chapitre 4, « une larme pour une goutte d’eau »

Introduction

Notre Dame de Paris est l’une des œuvres les plus célèbres de Victor Hugo. Elle se compose de onze livres et a été publiée en 1831. Dans le chapitre 4 du livre 6, on découvre la scène du supplice de Quasimodo, qui vient de recevoir un jugement rapide et injuste. Victor Hugo veut mettre en avant le mal de son siècle et les injustices qui y règnent. L’auteur détaille également l’attitude de la société médiévale face à un être différent et la réaction de la nature humaine quand elle doit lui faire face. ANNONCE DE LA PROBLEMATIQUE ( En quoi à travers le supplice de Pilori, le texte propose t-il une réflexion sur le montre ?)

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