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Michel de Montaigne, essai livre I chapitre 26, "Sur l’éducation des enfants"

Synthèse : Michel de Montaigne, essai livre I chapitre 26, "Sur l’éducation des enfants". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2021  •  Synthèse  •  2 526 Mots (11 Pages)  •  1 214 Vues

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Maxence Morel

Philosophie        

        

        Michel de Montaigne, est un philosophe, humaniste et moraliste de la Renaissance, ici nous le retrouvons dans son essai livre I chapitre 26, « Sur l’éducation des enfants ». Cet essai aborde l’enseignement de l’époque, nous allons alors nous demander « Que critique Montaigne dans ‘Sur l’éducation des enfants’ et que propose-t-il ? Montaigne va y répondre exposant ses idées novatrices sur l’éducation et en critiquant l’enseignement de l’époque et cela passe par un prologue premier paragraphe, ensuite dans le deuxième paragraphe Montaigne va marquer son désaccord à l’égard de la pédagogie traditionnelle, il explique cette pédagogie, puis dans le troisième, quatrièmes et cinquièmes paragraphes Montaigne va exposer une nouvelle pédagogie, enfin dans le sixième et dernier paragraphe nous allons aborder, que signifie connaître selon Montaigne. L’essai est intéressant, car il montre comment l’éducation était violente et que ce n’est juste recracher ce que l’on a appris.

        

        

        Premièrement, dans le premier paragraphe Montaigne nous introduit c’est idées , en mettant en cause « un enfant de maison noble «  (l.1) le déterminant indéfini vient effectuer la généralité sur la suite de la phrase, « enfant » viens nous montrer qu’il est en pleine découverte de la vie et que c’est le moment idéale de lui apprendre des choses,à cet jeune age cet ici qu’on est le plus influé, surtout qu’il est « de maison noble », ce qui vient le caractérisé d’enfant d’une famille à fort patrimoine financier, donc qu’il peut se permettre l’éducation souhaité. « qui recherche l’étude des lettres » (l.1) ceci nous fait voir qu’il est très subjectif à l’idée d’apprendre la grammaire, lire, etc.. Et « non pour le gain » nous montre qu’il n’a pas un but lucratif derrière, mais qu’il le fait plutôt par passion comme la ligne 3 « ni autant pour les avantages extérieurs que pour les siens propres et pour qu'il s'enrichisse et s'en pare au-dedans », ceci appuie encore plus sur ce qui a été dit auparavant, en appuyant sur le fait qu’il ne recherche cela que par passion. « Moi » (l.4) Montaigne vient utiliser ce pronom personnel, pour nous monter ce qu’il ferait à la place des dirigeants des enfants, il se met à la place d’un père qui éduquerait son fils. « Ayant plutôt envie » viens nous souligner le fait que les tuteurs des enfants en général suivent l’éducation traditionnelle contrairement à Montaigne qui lui a de meilleures idées. Ceci ligne 4 « faire de lui un homme habile, qu’un homme savant » nous montre que l’éducation traditionnelle est plus basée sur l’homme savant, un homme qui possède beaucoup de connaissance et qui n’arrive pas à réfléchir par soi-même, un homme qui recrache tout ce qu’on lui a appris. Alors que Montaigne lui veut un « homme habile » un homme qui n’a pas forcément toutes les connaissances, mais qui peut les trouver grâce à la réflexion que l’on lui aura éduquée. Il veut aussi le bien de l’éducation notamment par les enseignent « qu'on fût soucieux de lui choisir un guide qui eût plutôt la tête bien faite que bien plein » ici Montaigne nous montres encore une fois la généralité des choses en montrant que les personnes nobles ne prennent pas forcément le meilleur éducateur, car ils le choisissent au faciès et non pour ses qualités, notamment montrer avec la conjonction « que » qui vient marquer une opposition. Et que les parents « qu'on exigeât chez celui-ci les deux qualités » Montaigne nous fait ici belle et bien comprendre que le guide n’est pas forcément plus éducatif s'il a la « tête bien faite ». « Mais plus la valeur morale et l'intelligence que la science » passage ligne 6 très importante, car celle-ci montre que la valeur éthique est plus importante que la connaissance, Montaigne veut dire par là que les nobles en général vont vouloir préférer payer un tuteur avec un bon faciès pour rester dans les codes de l’époque. Le « je »(l.7) représente Montaigne et « souhaiterais qu'il se comportât dans l'exercice de sa charge d'une manière nouvelle » ceci sert à Montaigne de phrase de transition avec « souhaiterais » qui ne nous impose pas son choix, qui nous le laisse justement à propos d’une nouvelle méthode d’éducation.

        

        Après avoir fait son prologue Montaigne va ensuite nous montrer son désaccord à l’égard de la pédagogie traditionnelle, puis il va nous expliquer cette pédagogie. D’abord il utilise le verbe « criailler »(l.8) accompagné de « On ne cesse » qui eux deux viennent nous démontrer la violente éducation perpétuelle que subissent la plupart des jeunes.. Ceci est suivi de « à nos oreilles d’enfants », cela effectue un contraste, car les oreilles d’enfants sont comme neuves et pure et criailler dedans n’est pas bon pour celle-ci. « comme si l’on versait dans un entonnoir » comparaison ou l’entonnoir symbolise les oreilles, où les oreilles comme un entonnoir, mais avec les informations « criailler » par les guides, tuteurs. Ensuite avec « et notre rôle », l’adjectif possessif sert à mettre le lecteur à la place de l’enfant ou de lui faire prendre conscience de l’éducation qu’il a subi. « redire ce qu'on nous a dit », ici Montaigne nous souligne que l’on éduque les enfants comme des hommes savant et non-habile, il ‘recrache’ ce qu’on leur apprend depuis des années sans aucunes doses de réflexion. Il n’impose aucunement ses idées « je voudrais » qui sont de revoir certains points mal réfléchi de la méthode d’apprentissage traditionnelle « corrigeât ce point de la méthode usuelle ». Montaigne veut corriger cette mauvaise méthode « d'entrée » (l.10), au plus vite. Il veut pour changer cette méthode d’éducation, donner une méthode d’apprentissage au dépourvu de leurs capacités et pas en dépourvut du cas général d’apprentissage des enfants, en clair leurs faire apprendre selon leurs niveaux et non celui des autres, car chacun est différent « selon la portée de l'âme qu'il a en main ». L’auteur veut que cela se passe ainsi dès le début, en étudiant cas par cas chaque enfant et étudier leurs niveaux « il commençât à la mettre sur la piste » avec « la » qui désigne l’âme de l’enfant. Dans l’énumération allant de la ligne 11 à 12 nous le voyons expliquer cette nouvelle méthode, nous retrouvons « goûter les choses » l’auteur veut que l’enfant essaye le plus de choses possibles pour voir ce qui lui convient ou non plutôt que de lui forcer quelque chose à apprendre sans son avis « choisir et les discerner d'elle-même ». « En lui ouvrant quelquefois le chemin, quelquefois en le lui faisant ouvrir » dans ce passage nous voyons que Montaigne veut nous montrer que l’apprentissage et la découverte de certaines passions se fait grâce à de l’aide et que si l’enfant est bloqué cela ne veut point dire qu’il n’aime pas ça. « Je ne veux pas qu'il invente et parle seul,je veux qu'il écoute son disciple parler à son tour  »(l.13), cela nous souligne le fait qu’il est en désaccord avec la méthodologie traditionnelle grâce au « je ne veut pas », car ce que Montaigne veut réellement, c’est que l’enfant réfléchisse et invente à la place du tuteur et que celui-ci le corrige en cas d’erreur, mais surtout ne pas tout lui faire un bourrage de crâne sans la moindre dose de compréhension. « Socrate et, depuis, Arcésilas faisaient d'abord parler leurs disciples, et puis ils leur parlaient », ici, il montre que les enseignant connus grecs effectuer cette technique nommé maïeutique, la plupart des grands philosophes sont grecs.

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