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Mai, Apollinaire

Fiche : Mai, Apollinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2021  •  Fiche  •  898 Mots (4 Pages)  •  479 Vues

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Mai

– 1er quatrain : Cette strophe traite d’une rencontre impossible. Tout paraît annoncer une idylle printanière. Elle est faite d'alexandrin classique et de rime embrassé suffisante.

  • Le premier vers annonce qu’on est en Mai, il dit « le jolie mai » c’est un adjectif pauvre, cette personnification du mois de Mai fait référence à un jeune homme qui passe « en barque sur le Rhin » qui est un fleuve très romantique, cette promenade en barque sur le Rhin est un cliché.
  • « Des dames » on sait qu’elles sont plusieurs, « du haut de la montagne » c’est à dire qu’elles sont loin de la barque, « du haut » signifie que c’est un amour courtois (c’est un ancienne tradition médiévale qui veut que la dame est si haute, qu’elle est hors d’atteinte, elle se fait désirer).
  • Ce troisième vers au présent et rapporté au discours direct commence par un compliment inutile « vous êtes si jolie » car c’est suivie d’une conjonction de coordination « mais » qui veut signifier que leur amour n’aura pas lieu en plus de la hauteur de la dame.

Au vers 2, les femmes sont décrites comme inaccessible et au vers 3 « la barque s'éloigne » donc leur rencontre est impossible : les regards était là « mais » l’amour (la barque) s’éloigne.

  • Cette première strophe se termine par une question qui les a fait pleurer ? Qui sont les fautif ? Peut-être cupidon qui ne les a pas fait rencontrer.

– 2e quatrain, elle est axé sur le poète et la fille qu’il aime. La promenade continue (mais dans sa tête). Il n’y a pas de rime mais une assonance dans « mai » et « aimée ».

  • On commence par une incertitude. Sans mettre de ponctuation, la signification de « or » peut porter à confusion. Couleur ? Opposition ? Ensuite le poète continue sur les clichés printanier avec « des vergers fleuris » qui se figent dans les souvenir. Ce qui représente la permanence du souvenir.
  • La chute des pétales rappelle le souvenir de la femme aimée. l'enjambement des vers 6 et 7 renforce l’analogie entre « les pétales » et « les ongles de celle que j’ai tant aimée ». Le « tant » marque l’affectivité qu’il a envers elle.
  • Au vers 8 il y a une comparaison entre « les pétales flétris » et les paupière de la femme qui est péjoratif. C’est une image anti-romantique : il ne reste plus que des lambeaux du corps de celle que j’ai aimée, il suggère une dégradation de sa beauté et de sa jeunesse. Cette allusion est renforcée par l'emploi du passé simple « celle que j’ai tant aimée »

Dans les strophes 1 et 2, le poète est présent on le remarque grâce à l’utilisation du pronom personnel « je ». Cependant il disparaît totalement dans les strophes 3 et 4, il n’y a plus de pronom ni de marque de discours.

– 1er quintil, le poète est remplacé par des animaux de cirque énuméré tristement avec l’anaphore de « un » seul animal à chaque fois et aucun adjectif pour les décrire cela donne une idée de pauvreté. La présence des animaux s’efface et on ne nous donne pas à voir le cortège des soldats « le son du fifre lointain »

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