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Lorenzaccio, Musset. Le personnage d'Alexandre de Médicis

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Par   •  11 Janvier 2018  •  Fiche de lecture  •  1 456 Mots (6 Pages)  •  918 Vues

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Lorenzaccio, Alfred de Musset

Le personnage Alexandre de Médicis

Introduction

Alexandre de Médicis est le représentant de la souveraineté Florentine au XVIème siècle. Un règne tyrannique et inefficace politiquement parlant. Rappelant fortement la situation française de 1830 sous le roi Louis-Philippe. Ainsi, nous allons nous intéresser au rôle du duc de Florence dans cette pièce ainsi qu’au message transmit par Musset à travers ce personnage.

Présentation du Duc Alexandre de Médicis.

Étant issu de la grande famille des Médicis, Alexandre se voit confier les commandes de la ville de Florence par le Pape entre 1530 et 1537. Il a épousé la fille de l’empereur Allemand, Charles Quint. Le Duc règne de façon tyrannique sur la ville, une personne autoritaire et cruelle envers son peuple. Il ne se préoccupe que des ses besoins personnels. Ce personnage est grossier dans toute sa tyrannie et sa soif de pouvoir, c’est également un homme trop imbu de lui-même. Usant de sa supériorité, qui pourtant l’aveugle parfois.

Toutes les personnes qui ont côtoyé le Duc sont devenues comme lui. On peut le voir avec Gabrielle dans l’Acte I scène I, qui s’est transformée en courtisane, puis avec Lorenzo qui en l’aidant dans ses débauches est devenu comme lui.

Il est donc détesté de tous car il est jeune (26 ans) et mène une vie de débauche. Il ne se préoccupe ni du peuple ni des grandes familles, il fait régner la terreur. Le duc n’est pas de sang royal, sa mère était une femme du peuple. Son père est le pape Clément VII. Il va beaucoup voir ailleurs. Il est décadent, et libertin. Son penchant pour les femmes nuis à toute réflexion politique.

Les relations du duc.

Tout d’abord, on remarque avec Lorenzo, son cousin, une certaine complicité. Parfois trop. Avec son cousin il entretient des relations ambigües comme le montrent les expressions « mignon », « Renzo » acte IV, sc 11 . La relation entre les deux hommes, dans l’assassinat est comparable à une scène de noce. Lorenzo évoque en effet « cette bague sanglante, inestimable diamant », qui souligne l’ambiguïté du lien. On note également qu’il le tutoie et le surnomme Renzo comme sa mère le fait, qui est un surnom affectueux . Cependant, Alexandre l'appelle dans l’acte I, sc 4 « ma chère Lorenzetta » pour l'humilier et souligner son manque de virilité. On peut y voir une tentation de domination de Alexandre de Médicis sur Lorenzo. Le Duc, à la fois naïf et méprisable, est passionné par Lorenzo dont il ne se méfie pas par confiance. Ensuite pour le duc, Lorenzo est son conseiller, son bras droit, son compagnon de débauche. Il a toujours défendu Lorenzo, même devant sa cour.

Le duc de Florence a une relation particulière avec les femmes. Pour lui elles ne sont que des distractions qu’il ne respecte aucunement. En effet, on peut voir qu’il est marié à une des filles de Charles Quint mais cela ne l’empêche pas de fréquenter des courtisanes. Il ne soucie pas des sentiments, sa « relation » avec Catherine, la tante de Lorenzo le montre : « je n’aime pas les bavardes et il m’est revenu que la Catherine était une belle parleuse » ; « Pour éviter les conversations, je vais me mettre au lit » dans l’acte IV, sc 11. C’est une proie parmi tant d’autres. Sa relation avec les femmes est purement par intérêt. Notamment celle avec la marquise de Cibo qui était courtisée par le duc Alexandre. Elle céda à ses avances afin d’avoir une influence sur la façon dont Alexandre dirige Florence (sacrifice politique). Une relation dépourvue d’amour dans les deux sens.

Enfin Alexandre de Médicis a d’autres relations secondaires. C’est le cas avec le cardinal Cibo et Valori, et les autres personnes de l’église. Qui ont pour rôle de manipuler Alexandre afin de lui faire adopter leurs idées politiques. Puis, il s’est mis à dos tous les Républicains en raison de son règne tyrannique, dont les Strozzi. Enfin, nous avons les politiciens qui essayent également de l’influencer dans ses choix politiques.

Le rôle d’Alexandre de Médicis dans la pièce.

Premièrement, le duc est au cœur des trois intrigues, principalement celle qui concerne Lorenzo : il doit tuer le duc pour retrouver sa vertu d'avant ainsi que par pur plaisir personnel.

Deux intrigues secondaires le concernent aussi : celle de la marquise Cibo. Qui souhaite libérer Florence de l'emprise du Duc et de sa souveraineté. Et pour finir nous avons l'intrigue des Strozzi qui dans

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