LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Lorenzaccio, Musset

Commentaire de texte : Lorenzaccio, Musset. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2013  •  Commentaire de texte  •  1 699 Mots (7 Pages)  •  867 Vues

Page 1 sur 7

INTRO

Une conspiration en 1537 est une pièce de théâtre écrite par George Sand et tirée des Chroniques Florentines de Benedetto Varchi. Après leur rencontre, Musset et Sand se partage leurs œuvres et Musset fut séduit par le sujet sur Florence et les Médicis et il en fit un drame original où il y évoquera toute la vie de Florence au XVIe siècle. La pièce s’inspire d’un fait historique bien réel. En 1537, Florence est tyrannisée par le duc Alexandre de Médicis, un homme menant une vie de débauche et ne se souciant jamais de son peuple. Le duc Alexandre est au pouvoir grâce au soutien de l’empereur Charles Quint et du pape Clément VII et à eux seul Alexandre obéit. Lorenzo le cousin d’Alexandre, qui aspire la paix à Florence et le règne des Républicains, essaye de mettre Alexandre en confiance et feint de partager ce libertinage avec lui, il en profitera pour l’attirer chez lui et l’assassiner. Malheureusement il finit par se faire tuer par le peuple qu’il a voulu sauver.

1. La place de Florence dans une conspiration en 1537 garde tout de même une place importante mais secondaire puisque la pièce s’inspire de Florence au XVIe siècle et celle-ci est parfois citée par les personnages. Mais, il est certain qu’elle n’est pas mise en valeur et l’image de Florence est faussé car dans un premier temps Alexandre l’a fait parler dans une de ses répliques : florence dit en le voyant passer : « Voilà l’infâme Lorenzaccio l’espion et le ruffian du maître », or Lorenzo met en place une stratégie afin de la libérer, au point de tuer Alexandre à des fins politique. Donc Alexandre parle à la place de Florence en la personnifiant et nous, lecteur savons bien que si nous devions faire parler Florence, Lorenzo serait qualifié de sauveur.

Dans la pièce de George Sand ce qui est avant tout mis en avant c’est le régime mis en place, la dictature et non pas la soumission de Florence face à la dictature. On ne la cite que peu de fois et elle est souvent associée à la bourgeoisie ou au duc. Dans la pièce de George Sand « Florence n’est que Florence et la conspiration dont cette ville est le théâtre ne dépasse pas le fait divers d’intérêts local » ainsi dirait Bernard Masson, cela signifie que Florence n’est que le décor dans la pièce elle n’a aucun rôle, on aurait pu remplacer Florence par une autre ville il n’y aurait pas de différence dans l’intrigue par George Sand, c’est seulement le lien avec l’Histoire qui fait que Florence a été choisie. Et elle n’est pas vraiment décrite, il est difficile de s’imaginer la Florence des Médicis par soi-même.

Dans Lorenzaccio de Musset, Florence est perçue comme un des personnages primaires, sans Florence il n’y aurait pas d’intrigues, le centre d’intérêt dans cette pièce c’est la libération de Florence et pas seulement la lutte contre la dictature.

Premièrement Musset a fait consacrer une très longue réplique par un Florentin, l’orfèvre, ce qui n’est pas présent chez Sand, sur le détail de Florence dans la scène 2 du premier acte. C’est une réplique pleine de haine, contre le pape l’empereur Charles et les Médicis, et de nostalgie pour cette « bonne maison bien bâtie ». Il parle de Florence avec amour : « tous ces grands palais, qui sont les logements de nos grandes familles, en étaient les colonnes. Il n’y en avait pas une, de toutes ces colonnes, qui dépassât les autres d’un pouce ; elles soutenaient à elles toutes une vieille voûte bien cimentée, et nous nous promenions là-dessous sans crainte d’une pierre sur la tête. »

Exactement comme les faits réels il parle des Allemand durant leur occupation de manière très péjoratives et de même pour les Médicis qui « nous dévorent comme une excroissance vénéneuse dévore un estomac malade », cette comparaison nous montre à quelle point le peuple en veut aux Médicis, à quel point ils défendent leur patrie.

Les Florentins aiment tellement leur ville, qu’ils la définissent comme une mère : TEBALDEO. On ne m’a point encore appris à parler ainsi de ma mère. LORENZO. Qu’appelles-tu ta mère ? TEBALDEO. Florence, seigneur (II, 2) de même que les bannis disent dans l’acte I scène 6 « Adieu, mère stérile, qui n’as plus de lait pour tes enfants » c’est ainsi que Musset place Florence, Tébaldeo dit encore : « j’aime ma mère Florence ; c’est pourquoi je reste chez elle »,

Florence, est au cœur des multiples intrigues, elle en vient à jouer un rôle dans les intrigues, c’est elle qui pervertie Lorenzo, « Pauvre Florence ! Pauvre Florence ! » (V, 7) c’est elle qui entraîne la Marquise à commettre l’adultère : « J’ai de l’ambition, non pas pour moi, - mais toi ! Toi, ma chère Florence ». Florence serait un personnage. Ceci n’est absolument pas présent dans une conspiration en 1537. Aucun amour n’est porté à Florence ni aucun soutien. Dans Lorenzaccio, Florence est répétitivement citée par les personnages, 33 des 38 scènes se passent à Florence.

La

...

Télécharger au format  txt (10 Kb)   pdf (109.5 Kb)   docx (11.9 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com