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Les misérables, Fantine

Commentaire de texte : Les misérables, Fantine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  1 004 Mots (5 Pages)  •  2 135 Vues

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Les misérables, Fantine

Questions : -comment l’auteur dénonce-t-il la condition de la femme ?

  • En quoi cette œuvre est-elle engagée ?

Intro : Victor Hugo est né le 26 Février 1802 à Besançon et est mort le 22 mai 1885 à Paris. C'est un écrivain, un dramaturge, un poète, un homme politique, un académicien et un intellectuel engagé français. C'est un grand homme du XIXème siècle. Il est l'auteur de nombreuses œuvres dont les misérables publiés en 1862. Nous étudions ici un extrait de ce roman. LECTURE Ainsi, comment l’auteur dénonce-t-il la condition de la femme ? Il accuse ici la société en citant Fantine, un personnage de son roman, comme exemple.

  1. Dénonciation d’une société

Dans ce passage, l’écrivain est particulièrement engagé. Il dénonce plusieurs aspects de sa société. 

1/ Misère (qui reprend le titre)

Il traduit ces maux, la misère qui est personnifié l.3. Elle est introduite par la question « à qui ? » (Traduit la personnification). Il l’évoque ensuite par une accumulation l.4, « à la faim…au dénuement » : termes forts, pour désigner des choses vitales. 

« Une âme pour un morceau de pain » : paradoxe. L’âme représente l’être qui s’oppose à du pain, nourriture (insignifiant). Il y a une redondance avec « marché douloureux » l.4-5. Marché et douloureux s’oppose. « Marché » est matériel et « douloureux » signifie les sens et émotions. Il y a une discordance. Le matériel sollicite les sens. 

2/ société

« La misère offre, la société accepte » l.5. La société ne semble pas faire ce qu’il faut pour qu’il n’y ait pas de misère. Personnification de la société face au rôle de la misère. Ces deux aspects semblent bien fonctionner ensemble.

3/ religion 

L’auteur fait allusion aux paroles de la religion, mais celles-ci ne sont pas mises en pratiques et restent que des mots. Le verbe « pénétrer » traduit l’inutilité. (l.7)

Présence de Dieu l.27 « celui qui sait cela voit toute l’ombre » mais n’agit pas. Les 2 dernières phrases sont très courtes. Il est trop loin de l’humanité. Ces phrases traduisent l’éloignement. 

4/ le rôle femmes/hommes

L.11  « il pèse sur la femme… » Victor Hugo n’hésite pas à blâmer l’homme et son comportement face à la femme L.11-12. Énumération des termes définissant la féminité. L.12 « ceci n’est pas une des moindres hontes de l’homme ». L’homme laisse faire et même parti prenante de sa condition, et d’une certaine forme d’esclavage. Ici, l’esclavage n’est plus comme on en connait la définition mais une autre forme : la prostitution. VH a traduit cette idée avec une cassure de manière (degré de certitude) l.9. « C’est une erreur » < phrase courte qui coupe. Antithèse l.8 « a disparu » et l’adverbe « toujours » l.9

5/ la prostitution

L.1 « société achetant une esclave », ici la femme est considérée comme un bien matériel avec le verbe « acheter ». La société (métonymie de l’Homme) est sujette et personnifiée. Elle est actant. C’est elle qui produit la misère, les maux. Réf à la ligne 25 «  » : aspect tragique de l’existence « toutes » traduit la généralité + question. Le lecteur peut s’interroger sur le sens tragique de la vie de certaines femmes. « Hélas » interjection.

  1. Exemple de Fantine 

L’auteur utilise dès la ligne 1 une question « qu’est ce que c’est que cette histoire de Fantine ? » (Histoire du roman + histoire d’une vie, d’une jeune femme)

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