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Les essais commentaire composer

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Par   •  14 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  1 724 Mots (7 Pages)  •  680 Vues

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Séance 2 : Un homme au physique monstrueux est-il encore un homme ?

Texte 1 : Les essais (livre II, chap. 30) de Michel de Montaigne (1595)

Introduction :

- auteur du 16ème siècle, humaniste.

- Les essais : ouvrage de réflexion où il cherche en tâtonnant les réponses aux questions qu'il se pose.

Introduction :

- auteur du ………….. siècle, humaniste.

- Les Essais (…………..) = ouvrage de réflexion où il cherche en tâtonnant les réponses aux questions qu'il se pose.

- Dans cet extrait, il s'interroge sur la nature de l'enfant qu'il a rencontré : il tente de démontrer que l’être mal formé n’est pas un monstre.

- Le mot monstre est aujourd’hui connoté péjorativement. Au 16eme, on ne connaît pas les origines du monstre (division des cellules, etc...) donc la question se tourne vers Dieu. Dans l'incipit des Essais, Montaigne choisit de faire table rase de ce qu'il a entendu, des influences pour que son raisonnement soit vierge de tout préjugés.

Problématique : comment Montaigne à travers une description humaniste, objective, voire scientifique de l'enfant monstrueux, justifie-t-il son existence dans le genre humain ?

Annonce des axes : l’intérêt de ce texte est double, il s’agit à la fois d’un témoignage de première main et d’un commentaire plein de sagesse.

I- L‘évocation objective du monstre à travers un témoignage de première main :

1) Un témoignage qui captive son lecteur :

a) Le récit d’un témoin occulaire

- Le texte s’ouvre sur ces deux monosyllabes : « je vis » qui va nous livrer une anecdote. Montaigne entend ainsi livrer un témoignage de première main dont le « je » est gage de vérité. En effet, le choix de l’énonciation à la première personne (=point de vue interne) présente son récit comme étant celui d’un témoin occulaire.

- Non seulement Montaigne prend-t-il la parole en son propre nom « je vis » (l.1) mais aussi au nom de ses contemporains : « les êtres que nous appelons monstres »(l. …..), « nous n’en voyons l’arrangement et les rapports » (l……). De plus le déictique temporel « avant-hier » (l. 1) inscrit plus nettement encore l’anecdote dans la temporalité vécue par l’auteur

b) Une anecdote captivante :

- Dans les essais, Montaigne aborde les sujets comme ils se présentent. Il écrit une œuvre "à sauts et à gambades".

- L’anecdote placée en début de texte pose quatre personnages et capte aussitôt l'attention du lecteur. Montaigne veut flatter la fascination du lecteur pour le sensationnel.

- Dès le début il annonce l’étrangeté de son sujet, mais n’annonce vraiment de quoi il s'agit qu'à partir de la ligne ……. De la sorte, il s’amuse à laisser planer le doute : « Tirer de cela quelque sou » « cela » sur la particularité de cet enfant. Il y a également un doute à propos des liens de parenté qui unissent l'enfant aux deux hommes. Montaigne marque ici sa grande lucidité en prenant une poisture distance objectivee : le texte ne verse pas dans le pathétique et l'appel à la sensibilité reste discret (La mère est peut-être morte en couche ou il a été vendu).

2- L'humanité de l'enfant

a) Une description scrupuleuse :

- Ce qui frappe dans le 1er paragraphe, c’est la description dont le but est à la fois de donner à voir la scène et de renforcer la démonstration. Pour cela il utilise des indicateurs spatiaux qui rythment le passage : « au-dessous » (l…..) « face à face » (l….). le plus interessant est encore la double expression de la cause qui à valeur démonstrative : « car s’il avait un bras plus court que l’autre, c’est qu’il lui avait été cassé accidentellement » (l….). En insistant sur la cause, il anticipe de la sorte les accusations d'anomalie

- son raisonnement qui a donc pour but de démontrer que cet enfant n’est pas un monstre et que son excroissance n’est en rien fabuleuse.

b) Le refus de la monstruosité :

- Si le mot monstre n’est plus utilisé, Montaigne livre par ailleurs une description (l….. à l…….) qui commence par ce qu'il y a de normal chez l'enfant. Pour cela, il fait l’énumération des éléments qui indiquent la normalité de l'enfant : il marche et émet des sons comme tous les autres enfants : …………………………………………………………………………(l…….)

- On le voit encore ici, l’enjeu pour l’auteur est de minimiser l’impression de monstruosité. En témoigne également les comparaisons suivantes : « comme si un plus petit enfant voulait embrasser un second » (l……) qui livre au lecteur une image d’étrange fraternité, ou encore : « [il ] marchait et gazoullait à peu près comme les autres enfants de même âge » (l…..). Ces deux images, plutôt tendres, sont aux antipodes des interprétations violentes que pourrait avoir la superstition.

3- Une description rationnelle et prudente

- Montaigne entend se montrer lucide tout en restant prudent. Ainsi, il ne se trompe pas sur les intentions mercantiles des parents, qu’il découvre désireux « de tirer de cela quelque sou » (l….), non plus sur celles des curieux attirés par une monstruosité à laquelle il applique l’euphémisme « étrangeté » (l……..)

- refus du dogmatique :

Transition : en étant

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