Les choses, G. Perec

« Les choses », ce précieux objet

Goerge Perec est né à Paris en 1936 de parents juifs polonais. Durant son enfance, il perd ses deux parents durant la guerre de 1940 et est ensuite acceuilli dans sa famille paternelle. En 1954 il abandonne ses études de psychologie pour une carrière littéraire et c’est seulement dix ans après, en 1965 qu’il se fait connaître avec la sortie de son tout premier roman « les choses » publié par Maurice Nadeau dans sa collection des Lettres nouvelles.

Le roman connu un succès imédiat renforcé par le prix Renaudot remporté quelques semaines plus tard. En à peine vingt ans il sera vendu en plus de cent dix mille exemplaires.

Dans ce livre, Goerge Perec nous décrit minutieusement la vie d’un jeune couple, Sylvie et Jérôme issuent des classes moyennes des années 60. Ils vivent à Paris et travaillent tout deux comme psychosociologues ( ils accomplissent des enquêtes d’opinions) mais, obsédés par l’argent, ils rêvent de quitter leur vie monotone pour une vie luxueuse remplie de beaux objets, de voyages et de bonheur... mais il ne s’en donnent pas les moyens. A la place ils tentent d’acquérir des objets « luxueux » trouvés sur des marchés ou encore des chaussures anglaises trop astiquées pour tanter tant bien que mal de devenirr ce qu’ils ne sont pas.

Au travers de ce livre, Goerge Perec nous livre sa fine analyse sur le temps qui passe, la routine, la quête du bonheur ainsi que sur la société de consommation.

C’est d’ailleurs en écrivant son roman que Goerge Perec s’est rendu compte que la maniière dont il faisait vivre ce jeune couple était tout simplement sa propre façon de vivre.

Goerge Perec ne nous raconte pas vraiment une hisoire palpitante avec des rebondissements et de l’action mais plutôt une hisoitre très formatrice sur la façon dont on perçoit l’argent et la manière dont on il est systématiquement rellié au bonheur dans notre société actuelle.

Ce chef-d’oeuvre intemporel qui, 60 ans plus tard continue d’aborder un sujet très présent au sein de la société nous donne un point de vu où l’argent ne comble pas forcément le vide d’une vie monotone.

Et malgrés ses longs passages descriptifs, qui de prime abord paraîtront ennuyeux, Goerge Perec nous fait voir au-delà des apparences et du superficiel, et nous permet de prendre conscience de l’aliénation de la société de consommation et de la place qu’elle occupe dans notre société. Beaucoup pourront se reconnaître à travers ce couple à la vie banale à la quête du bonheur, persuadés qu’il se trouve dans l’argent et dans le luxe.

L’apprentissage et l’enrichissement que nous offre ce livre vaut largement la peine de lire les 157 pages qu’il contient.

Par                   , publié le 3/11/2021

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