Lecture analytique sur la description de la chambre du Père Goriot

Lecture analytique n°2

Le personnage du roman : du XVIIème siècle à nos jours :

Séquence 1 : La représentation de la pauvreté chez Victor Hugo et ses contemporains :

Auteur : Honoré de Balzac, Le Père Goriot :

Oeuvre réaliste. Description du cadre de vie de Goriot ( chambre ). Roman, texte narratif et descriptif.

1. Une scène vue par Rastignac :

• pt de vue interne introduit par «  qui se trouvait » ; mention de la vue : « en voyant »
• mention de l'étonnement → marque l'ignorance et l'émotivité du jeune homme : « bouge » ,  « misérable », « donner froid », « serrer le coeur »
• comparaison richesse fille/pauvreté père : opposition « voyant »/« admiré » ; « bouge »/« toilette »

2. La mort sociale :

• le verbe « gésir » : utilisé pour décrire un mort → montre qu'aux yeux de Rastignac il est déjà mort
• adjectifs péjoratifs : « mauvais », « méchant » → idée de victimisation
• plus d'argent/exploitation par certaines personnes → souligne cette victimisation

3. Le dépouillement et la dégradation :

• tournures impersonnelles : « il n'y avait pas trace de feu » → souligne le dépouillement
• tous les objets que Goriot a sont abimés : « une table de nuit sans porte ni marbre » ; « papier […] s'en détachait »

4. Le désordre :

• contrairement à son habitude, Balzac fait une description sans réel ordre : « plusieurs endroits » ; « dans un coin » ; « en face de la croisée » → crée une impression de désordre
• pour accentuer cette impression → passage d'un objet à l'autre sans réel lien ( papier peint → commode → souliers )
• phrases nominales énumérées : « dans un coin, les souliers [...] » + indices spaciaux → souligne l'éparpillement
• détournement des objets de leur fonction : « pieds de tables » → pour faire fondre l’argenterie...

5. L'inconfort :

• « effet de l'humidité », le froid (« maigre couverture ») ; « carreau humide » → crée un malaise . « L'aspect de cette chambre donnait froid »
• «  le plus pauvre commissionnaire était certes moins mal meublé dans son grenier que ne l'était le père Goriot » → chambre très inconfortable

6. La déchéance :

• Le papier peint se recroqueville → peut laisser entendre que le père Goriot a la même attitude
• le père Goriot a gravit les étages mais a gardé des vestiges d'une richesse passée :  « une commode en bois » ; « une table carrée en bois de noyer » ; « écuelle en vermeil » → rappel d'un bien-être financier révolu
• le verbe dénaturer implique qu'il récupère le vermeil pour le vendre et donne l'argent à ses filles
• signe d'une certaine élégance : « tous les ustensiles pour se faire la barbe » → denier sursaut : il n'a rien vendu
• progression dans la façon de l'appeler : « père » → « bonhomme » → «  Goriot ».

Quels parallèles peut-on faire entre le père Goriot et son cadre de vie ?

Ouverture : ???

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