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Le rouge et le noir de Stendhal / Père Sorel

Analyse sectorielle : Le rouge et le noir de Stendhal / Père Sorel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2022  •  Analyse sectorielle  •  912 Mots (4 Pages)  •  543 Vues

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Bonjour donc je vais vous faire une analyse linéaire de texte.

INTRO

Ce texte est un extrait du roman Stendhal « Le Rouge et le Noir » paru en 1830. Il a été écrit dans un contexte politique mouvementé et dans l’avènement du romantisme. L’extrait est donc découpé en 3 mouvements. Le premier de la ligne 48 à la ligne 64 pose le cadre hostile et très opposé entre Julien et son père, le second de la ligne 64 à la ligne 79 exprime la colère d’un père tyrannique de plus violent et enfin le dernier de la ligne 80 à la ligne 88 fait allusion au fait que Julien soit un héro romantique parce qu’il lui résiste. En lisant cet extrait nous nous sommes demandé dans quelle mesure Julien fait il face au rejet violent de son père.

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PREMIERE PARTIE

Dès les premières lignes de l’extrait on décrit déjà le père Sorel comme fort en qualifiant sa voix de « sentor », à ses yeux ses fils ainés représentent tout autant que lui un symbole de force car il les décrit comme « géants » « armés de lourdes haches ». Le vieil homme prend le temps de décrire les places qu’occupe ses fils dans l’industrie ce qui renvoi à un sentiment de fierté envers eux. C’est donc là que ce distingue la première forme d’opposition, une opposition physique entre lui et son fils cadet Julien, lorsqu’il associe ce dernier à quelqu’un de « taille mince, peu propre aux travaux de forces », il compare également ses enfants de façon directe disant par la suite que sa taille est « si différentes de celle de ses ainés ». Sachant que le père Sorel est fier de ses ainés on sent bien que l’image que représente julien ne lui convient guère. La seconde marque d’opposition entre cette famille et notre Julien est d’ordre caractériel, alors que Julien se passionne pour la lecture son père lui ne sait même pas lire ce qui renforce la colère du père envers son fils. Dans ce cadre de vie hostile Julien ne se sent pas à sa place, il le démontre en ne portant aucune attention à son entourage plutôt bruyant dont les appels multiples de son père mais à la place en se consacrant entièrement à son bouquin.  Stendhal introduit donc l’arrivée de Julien en le montrant fort face à son cadre de vie.

1’09[pic 2]

SECONDE PARTIE

Par la suite la violence du vieil homme s’accentue. Ce n’est plus seulement un père rejetant envers Julien mais il devient bien un père violent et tyrannique. Cela commence par une forme de violence physique, en frappant son cadet à une première reprise, Julien en fit tomber son livre dans le ruisseau. Puis en lui mettant un second coup à la tête qui cette fois -ci lui fit perdre l’équilibre. De plus le père a recours à une forme de violence verbale en caractérisant l’enfant de « paresseux » et « d’animal ». Pour appuyer cette tyrannie l’auteur utilise le champ lexical de la violence avec les mots « coup » (3fois), « violent » qui intervient à deux reprises également, « calotte », ou encore « sanglant ». Pour Julien toute cette hostilité est pour lui habituelle ce qui fait qu’il ne riposte pas et que cela ne le traumatise pas plus que ça non plus. Une nouvelle fois le livre qu’il vient de perdre lui fait plus de chagrin que la scène qui vient de subir. Il fait de son bouquin une obsession, une obsession si forte qu’elle entrave la douleur physique. Pour lui la perte émotionnelle fait bien plus mal. Et encore une fois Stendhal nous prouve la force mentale d’un enfant de 19ans.

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