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Le paradoxe de la vénus anadyomène

TD : Le paradoxe de la vénus anadyomène. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2021  •  TD  •  277 Mots (2 Pages)  •  287 Vues

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Montrez quelle est la vision paradoxale de « La Vénus anadyomène » de Arthur Rimbaud

La Vénus du poème fait indéniablement référence à la déesse de la beauté grecque Aphrodite. Et particulièrement le moment où celle-ci naît d’une coquille St-Jacques. Aphrodite est connue pour sa beauté hors du commun, pourtant dans ce poème Rimbaud n’a donné que des éléments allant dans la défaveur de Vénus. Son aspect est assez repoussant que cela soit « ses cheveux bruns fortement pommadés », son allure « lente et bête », ses « larges omoplates qui saillent », son « dos court qui rentre et qui ressort », « les rondeurs des reins semblent prendre ressort », « la graisse sous la peau paraît en feuille plate », « l’échine est un peu rouge », l’odeur semble « horrible », elle aurait une « large croupe » et aurait un « ulcère à l’anus ». Chacun de ses éléments est négatif et en plus l’environnement où elle se trouve est aussi intriguant « une vieille baignoire ». Ses vêtements font tous pour ne pas la mettre en valeur « avec des déficits assez mal ravaudés » et « le col gras ». Alors qu’Aphrodite devraient rayonner parmi toutes les femmes pour une beauté surnaturelle, elle en ressort pour une laideur hors norme ce qui la fait tout autant ressortir du lot que si elle était sublime. Elle en devient « belle hideusement » mais d’une toute autre manière imaginée de base. On peut donc une vision totalement paradoxale de l’Aphrodite mythologique irradiant de beauté à celle de Rimbaud, d’une femme disproportionnée et que sa laideur rend étrangement belle.

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