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Le misantrhope, Molière

Commentaire de texte : Le misantrhope, Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  2 828 Mots (12 Pages)  •  324 Vues

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ADANALIAN-Sélèna                                                                2°7

Français : le dénouement.

        Tout comme la scène des portraits du deuxième acte, tous les personnages importants de la scène de Molière sont réunis. Cette fois, Célimène s’exprime à nouveau mais les victimes sont présentes, la jeune femme croyait gouverner le monde qui es tout juste en train de s’effondrer à cause de ses tromperies. Il y a que devant Alceste qu’elle reconnait ces torts.

Pour quelle raison demeure impossible l’amour entre Alceste et Célimène ?

En premier lieu nous verrons la « rupture inévitable » entre Alceste et Célimène, puis les « deux personnages incompatibles » et pour finir « un dénouement inhabituel ».

Il faut prouver que leur communication peut convaincre les gens d'une possible réconciliation dès le début, car Alceste a mal compris les «mea culpa» de Célimène. On pourrait dire que c’est presque une sorte quiproquo. Tout d’abord, Alceste recertifie son amour pour célimène grâce a l’adverbe mis en rime « de vous aimer encore » ce qui permet de mettre en valeur permanente du sentiment. Quelque vers après il évoque ses « feux » qui est une métaphore proche du cliché que l’on utilise pour les tragédies traditionnelles. Il souligne une dernière fois sa tendresse qu’il ressent pour la coquette. Il évoque les réticences de son « cœur » à renoncer à elle. Un peu plus loin, la rime «tendresse»/«faiblesse» « une indigne tendresse, Et je vous fais, tous deux, témoins de ma faiblesse » suggère encore la force de ses sentiments. De plus ses « feu » juxtapose ses sentiments à ceux de célimène « votre flamme » créant un écho et un sentiment potentiellement réciproque. De plus, Alceste commence ses propos par un « oui » pour la première fois depuis tout l’acte. Il emploie du futur simple qui fais comprendre au lecteur qu’il acquise de se projeter dans un avenir avec célimène. Dans le cas de Célimène, elle a admis qu'elle faisait une place spéciale pour Alceste parmi les prétendants. Elle a parlé silencieusement de la scène, admettant ses erreurs, en particulier à lui: "J’ai des autres ici méprisé le courroux, / Mais je tombe d’accord de mon crime envers vous". Ces deux vers illustrent la différence entre elle et Alceste et les «autres», s'excusant respectivement auprès de lui, acceptant ses critiques et sa haine, voire les anticipant «faites-le, j’y consens».  Célimène fit un amendement à Alceste, reconnaissant qu'il était seul, à cause de la confession d'amour qu'elle était seule, car pour lui, et lui reprochant d'être un comportement ennuyeux. Célimène se résout même à se marier avec Alceste pour pardonner ses tromperies. « Je pourrai me résoudre… », certes elle le consenti au bout des lèvres et le dit au futur simple mais c’est possible. Mais Alceste n'est pas satisfait de l'attention de célimène. Il s'excuse profondément de ce regret qui affecte le comportement social, car il a acquiescé à sa rupture avec la société. C'est presque comme confondre le désir de réforme avec le désir de révolution. Voila les raisons pour laquelle le lecteur peut penser à une réconciliation.

De plus, les paroles d’Alceste confuse sentiments passionnées et rancœur larvée. Le misanthrope semble écartelé entre la haine et l’amour. Plusieurs expressions péjoratives complète son discours qui montrent qu’il est loin d’avoir accepté les critiques qu’il vient d’entendre sur lui. Tout d’abord, on peut facilement relever que les apostrophes «traîtresse» et «perfide», qui contrastent avec la tendresse exprimée et montrent que le regard d’Alceste sur sa maîtresse a changé. Un certain nombre de termes péjoratifs « Et quoique avec ardeur, je veuille vous haïr » annoncent la haine du personnage envers Célimène. Grâce à l’oxymore « indigne tendresse » il dénonce la confusion des sentiments du misanthrope. Ses « forfaits », les « trait » et le « mal » causés par les écrits de Célimène.

Hyperboles qui soulignent son ressentiment.

Alceste laisse parler son dégoût dans une proposition subordonnée relative mise en apposition et formulée de manière impersonnelle, à la fin de la tirade : «Et qu’après cet éclat, qu’un noble cœur abhorre ». Ce noble cœur est une métonymie d’Alceste lui-même qui, en tant qu’honnête homme, ne peut tolérer l’attitude hypocrite et perfide qu’il vient de découvrir chez celle qu’il aimait. Alceste parle de « forfaits » qui désigne une faute commise, il s’agit donc d’un jugement de sa part, de « faiblesse » qu’il rapporte à sa « jeunesse » à son âge, et évoque les « vice[s] du temps ». Il utilise le lexique du péché pour qualifier la vie de Célimène et du monde de la cour où elle souhaiterait vivre : « forfaits », « réparer le mal ». C’est comme si elle avait commis un crime innommable !

Pour finir le premier axe sur la séparation des deux protagoniste, Alceste pose une condition à sa réconciliation avec Célimène. Il lui demande d’accepter de le suivre dans sa retraite du monde des hommes : « Pourvu que votre cœur veuille donner les mains », « Au dessein que j’ai fait de fuir tous les humains », « Et que dans mon désert, où j’ai fait vœu de vivre », «Vous soyez, sans tarder, résolue à me suivre ». Cet ultimatum montre tout a la fois égoïsme d’Alceste et sa possessivité. Il prétend aimer Célimène mais veut la couper du monde, profitant de la situation d’isolement dans laquelle elle se trouve tout à coup. La condition est posée comme un pacte. Alceste commence par donner l’espoir d’une issue favorable à la coquette en utilisant le vocabulaire du pardon «oublier», «excuser», tout en soulignant son crime pour la culpabiliser par des mots comme «perfide», «forfaits » ou « traits », placés à la césure. Il souligne ensuite bien la contrepartie qu’il attend d’elle par des expressions évoquant la condition: «pourvu que», «et que», «sans tarder». Cependant, Célimène refuse de partir avec Alceste. Au «je» employé par le misanthrope, elle répond par un « moi », détaché en tête de phrase et mis en valeur par une exclamation indignée. Elle distingue ainsi bien son désir de celui de son ancien amant et refuse d’employer un « nous » qui les aurait unis. Voir le mépris dans la formule « votre désert » l’adjectif possessif exclut toute complicité, le couple semble à jamais défait.  

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