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Le bourgeois gentilhomme

Commentaire de texte : Le bourgeois gentilhomme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  1 135 Mots (5 Pages)  •  320 Vues

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COMMENTAIRE COMPOSE : Molière, Le Bourgeois gentilhomme, acte III, scène 3 (extrait), 1670

Au XVIIème siècle, la différence sociale entre les nobles et les bourgeois n’est pas inexistante. On l’aperçoit dans la pièce de théâtre de Molière Le Bourgois gentilhomme écrite en 1670 - plus particulièrement dans un extrait de la scène 3 de l’acte III – où on retrouve Monsieur Jourdain qui, étant bourgeois, s’incarne dans la peau d’un noble en faisant des activités similaires aux leurs comme des cours de danse, de chant, d’armes, de philosophie et en se vêtant de la même sorte que les plus riches. Quels sont les avis de son entourage face aux changements de comportement de Monsieur Jourdain ? Premièrement nous verrons la réaction de sa femme, madame Jourdain, lors de son entrée en scène face à la nouvelle action Vocabulaire imprécis de son mari puis nous verrons l’accord qui se lie entre cette femme et la servante de l’homme.

        Premièrement, lors de son arrivée où elle découvre son mari une nouvelle fois dans la peau d’un noble -ce qu’il n’est pas-, Mme Jourdain se raille de lui et fait comprendre qu’elle n’est pas étonnée de le voir ainsi « Ah, ah, voici une nouvelle histoire » (1ère réplique-phrase une). Elle lui fait comprendre que sa tenue vestimentaire est ridicule et que ce costume et son comportement peuvent attirer des moqueries « Qu’est-ce que c’est donc, mon mari, que cet équipage-là ? Vous moquez-vous du monde, de vous être fait enharnacher de la sorte ? et avez-vous envie qu’on se raille partout de vous ? » (fin de la 1ère réplique). Son mari pensant qu’il n’y a que les idiots qui riront de lui répond « Il n’y a que des sots et des sottes, ma femme, qui se railleront de moi » (2ème réplique). Madame Jourdain lui affirme que plus de personnes qu’il ne le pense se moquent de son comportement «il y a longtemps que vos façons de faire donnent à rire à tout le monde » (3ème réplique). N’étant pas certain de ce qu’affirme sa femme, il demande plus de détails sur ceux qui le raillent. Ne répondant pas par des noms concrets, Je ne comprends pas ce morceau de phrase l’épouse affirme qu’il est correct de se moquer de lui : « tout ce monde-là est un monde qui a raison, et qui est plus sage que vous » (5ème réplique-phrase une). Elle est horrifiée par son mode de vie et bien qu’elle fasse avec, elle n’aime pas vraiment les situations dans lesquelles il la met et fait comprendre que ça ne dérange pas qu’elle : « Je suis scandalisée de la vie que vous menez. Je ne sais plus ce que c’est que notre maison. On dirait qu’il est céans carême-prenant tous les jours ; et, dès le matin, de peur d’y manquer, on y entend des vacarmes de violons et de chanteurs, dont tout le voisinage se trouve incommodé » (fin de la 5ème réplique).

        Puis, intervient Nicole, la servante de Mr Jourdain qui prend parti pour la femme en débutant son dialogue par « madame parle bien » (6ème réplique-phrase une). Elle poursuit en se plaignant du fait que Mr Jourdain fasse entrer des chanteurs et musiciens à tout va chez lui ce qui salit alors qu’elle a fait le ménage « Je ne saurais plus voir mon ménage propre, avec cet attirail de gens que vous faites venir chez vous » (6ème réplique-phrase deux). Elle accentue sa plainte en donnant l’exemple de leur pieds sales « Ils ont des pieds qui vont chercher de la boue dans tous les quartiers de la ville, pour l’apporter ici » (6ème réplique-début de la première phrase). Elle termine sa plainte par faire comprendre qu’elle commence à en avoir marre (familier : « à en avoir assez ») et que ça devient du grand n’importe quoi en faisant allusion à elle par le biais du prénom Françoise « la pauvre Françoise est presque sur les dents, à frotter les planchers que vos biaux maîtres viennent crotter régulièrement tous les jours » (fin de la 6ème réplique). Son maître lui répond mécontent en essayant de la faire taire en la provoquant « Ouais, notre servante Nicole, vous avez le caquet bien affilé pour une paysanne » (7ème réplique). Mais Mme Jourdain réplique directement en complicité avec Nicole « Nicole a raison » (8ème réplique-début de la première phrase) et poursuit en comparant le sens de son mari a celui de la femme «et son sens est meilleur que le vôtre » (8ème réplique-fin de la première phrase). Elle termine en le charriant (Trop familier ; à éviter) sur son âge « Je voudrais bien savoir ce que vous pensez faire d’un maître à danser à l’âge que vous avez » (8ème réplique-dernière phrase). La servante poursuit le discours de Mme Jourdain sur la catégorie du tireur d’armes en renforçant son désagrément sur le fait de salir la maison alors qu’elle fait le ménage « Et d’un grand maître tireur d’armes, qui vient, avec ses battements de pied, ébranler toute la maison, et nous déraciner tous les carreaux de notre salle ? » (9ème réplique). Le bourgeois se montre agacé et montre (Répétition) qu’il n’attend pas d’avis extérieur et que le leur lui importe peu « Taisez-vous ma servante, et ma femme » (10ème réplique). Les femmes font comme s’il n’avait rien dit et poursuivent leur provocation par des questions rhétoriques. Mme Jourdain répond « Est-ce que vous voulez apprendre à danser pour quand vous n’aurez plus de jambes ? » (11ème réplique) puis Nicole suit « Est-ce que vous avez envie de tuer quelqu’un ? » (12ème réplique). Le mari fait preuve d’énervement et se répète en les rabaissant « Taisez-vous, vous dis-je, vous êtes des ignorantes l’une et l’autre, et vous ne savez pas les prérogatives de tout cela » (dernière réplique de la scène). Tu n’aboutis pas vraiment à une conclusion pour le paragraphe. Tu analyses certes mais des passages sont plus de la narration.

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