Le Rouge et le Noir – Stendhal Livre I, Chap 10 « Un grand cœur et une petite fortune »

Le Rouge et le Noir – Stendhal

Livre I, Chap 10 «  Un grand cœur et une petite fortune »

1) Présenter l’auteur

Nous allons aujourd’hui vous présenter un extrait du roman  « Le Rouge et le Noir » et qui a pour sous titre « Les chroniques de 1830 » écrit par Stendhal, qui est un auteur faisant parti du mouvement littéraire du réalisme. Ce roman est parut en 1830. Le héro Julien Sorel veut sortir de sa condition qui est très mauvaise. C’est un jeune homme ambitieux qui souhaite par dessus tout à s’élever dans la société et a réalisé ses rêves de gloire.

2) Situé l’extrait dans le livre

Ce livre se situe au début du livre, chapitre 10. Julien est employé comme précepteur des enfants de Monsieur et Madame de Rênal, dans la petite ville de verrière. A la fin du chapitre 9, Julien prends conscience qu’il ne sera jamais  considéré qu’il ne sera jamais considéré autrement que comme un domestique. Néanmoins, il vient de remporter deux victoires, il a réussi à faire disparaître le portrait de Napoléon qu’il tenait caché et a obtenir une augmentation.

3) Projet de lecture

Nous allons voir en quoi l’ascension physique de julien représente sa volonté d’atteindre des sommets dans sa vie.

Il y a trois mouvements dans ce texte. De la ligne 1 à 9 le narrateur parle, de la ligne 9 à 13 c’est Julien qui parle puis de la ligne 14 à 20 c’est le narrateur qui a reprit la main.

- Ligne 1 à 3 : Premier Mouvement :Le passage s’ouvre sur le champs lexical de l’isolement :

«  séparé de tout les Hommes », « qui sert seulement aux gardiens des chèvres ». Peu de personnes y passent. Le mot « séparé » montre que Julien a installé un mur symbolique entre lui et la société. On remarque d’ailleurs une figure de style qui évite une répétition et qui accentue la chose : c’est un chiasme : « grandes roches », « roc immenses ». Julien de par ce chiasme fait une référence à Napoléon sur son rocher à St Hélène.

- Ligne 4 : A la ligne 4, on comprends que Julien veut absolument atteindre un haut niveau sociale. Et c’est vraiment une grosse envie qui est exprimé par le verbe « brûler ». Puis il y a un nouveau chiasme «montagne élevé » à la ligne 5.
- Ligne 6 : A la ligne 6, Julien dit «  Le Maire de Verrière » et non Mr de Rênal. Il fait ça pour désigner son statut social, il montre un individu et son statut social. Et d’ailleurs d’après lui, les bourgeois sont insolent. Dans cette phrase, Julien comprends que ce n’est pas une haine personnelle contre monsieur de Rênal mais plutôt contre la société, qui ne permet pas aux jeunes comme Julien d’être intégrés et égaux.

- Ligne 8 : Nous pouvons relevé une énumération des biens de Monsieur de Rênal, et nous constatons que Julien réalise qu’en vérité Monsieur de Rênal n’est qu’un détail pour lui. Et que c’est à la société que M de Rênal représente qu’il déteste, c’est à dire à l’ancien régime.

- Ligne 9 à 11 : Deuxième mouvement : A la ligne 10, une hyperbole «  le plus grand sacrifice » nous indique encore une fois qu’aux yeux de Julien, son patron est très attaché aux biens matériels et à l’argent. Donc Julien vit son argumentation comme une grande victoire.

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