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La Fontaine : la cour du lion / Les fables

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Par   •  27 Décembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 287 Mots (6 Pages)  •  454 Vues

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Séquence 2 : Les Fables

La littérature d’idées du XVIème au XVIIIème siècle

LL1 : La Fontaine, La Cour du Lion, VII, 7, 1678

LECTURE

Introduction :

  • Présentation de l’auteur : Jean de La Fontaine est un auteur classique admiratif des Anciens.
  • Présentation de l’œuvre : C’est en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope et de Phèdre, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Leur édition s’étale de 1668 à 1694.
  • Présentation de l’extrait : Le livre VII fait partie du second recueil dédié à Mme de Montespan, favorite du roi Louis XIV. « La Cour du Lion », en est la sixième fable. Elle s’inspire de la fable de Phèdre, « Le lion régnant », qui est mise en vers et actualisée pour correspondre à la réalité de la cour de Louis XIV. Les personnages sont des animaux anthropomorphes qui symbolisent le roi et les courtisans. Ces derniers tentent de se sortir des situations avec plus ou moins de facilité.
  • Mouvement :
  • 1er mouvement : v1 à 15 il expose la situation : le roi, afin d’affirmer sa puissance, décide de convier ses sujets à une fête
  • 2ème mouvement : v 15 à 27 correspond aux péripéties : l’Ours et le Singe sont alors victimes de la tyrannie du Roi
  • 3ème mouvement : v 28 à 32 l’élément de résolution qui correspond à l’intervention du Renard
  • 4ème mouvement : v 32 correspond à un dénouement bref et efficace
  • 5ème mouvement : v 33 à 36 correspond à la morale explicite
  • Problématique : Comment La Fontaine déploie une satire des mœurs de la cour de façon vivante et plaisante ?

1er mouvement : v1 à 15 il expose la situation : le roi, afin d’affirmer sa puissance, décide de convier ses sujets à une fête.

  • Le premier personnage présenté est le Roi

L’expression

« Sa Majesté Lionne »

sur laquelle il insiste grâce à la diérèse Li/onne parodie l’expression employée pour le roi de France : Sa Majesté très chrétienne.

L’utilisation d’alexandrins sur les 2 1ers vers

exprime avec ampleur la volonté de puissance et de grandeur.

L’allitération en « m »

« Majesté » « maître » placés en début et fin de vers

par un effet d’echo, suggère un rapprochement de sens entre les deux termes.

Le choix du Lion pour désigner la puissance renvoie à la tradition du Roman de Renart.

  • Les six vers suivants expliquent, avec force détails, la façon dont sont lancées les invitations et évoquent l’étiquette de la cour.

Le passé simple

« voulut » « mandat »

la fable commence directement par l’élément perturbateur, ce qui rend sa structure efficace et vivante.

L’alternance passé simple/ imparfait

« voulut » « mandat » « invitait » « portait » « devait » « étalait »

contribue également à la vivacité du récit.

Les octosyllabes

v 3 à 12 et v 14

participent à cette vivacité en créant un rythme rapide et irrégulier, soulignent l’empressement et l’autorité du Roi.

Les nbx enjambements

v 3-4

v 5-6

v 7-8

v 8-9

v 9-10

v 12-13

Les rejets comme

« Avec son sceau » v7

Les contre-rejets comme

« L’écrit portait » v7

Le ch lex de l’administration royale

« Députés » v3 « vassaux » v4 « circulaire écriture » v6 « sceau » v7 « Cour plénière » v9 « sujets » v14

permet au lecteur de faire le parallèle avec la Cour et personnifie les personnages anthropomorphisés.

  • Le 1er mvt se termine de façon quelque peu ironique, par une promesse de spectacles

L’allitération en « f »

« festin » v10 « Fagotin » v11

insiste sur le caractère festif de la manifestation. Le Roi semble être un amateur de fêtes.

Le VB péjoratif

« étalait sa puissance »

soulignent la vanité du Roi qui accorde beaucoup d’importance aux apparences.

Les noms placés à la rime et comportant une rime riche

« puissance » « magnificence » v13 14

2ème mouvement : v 15 à 27 correspond aux péripéties : l’Ours et le Singe sont alors victimes de la tyrannie du Roi

  • Il commence par un contraste saisissant (effet de surprise)

La répét de

« Louvre » v14 et 15

permet d’identifier sans ambiguïté la résidence royale.

L’exclamation

« Quel Louvre ! » v15

exprime le sentiment de stupeur, de dégoût du narrateur et des invités.

Les noms

« charnier » v15 et « antre » v22

tranchent avec la pompe des invitations.

Le ch lex de l’odeur

« odeur » v 15 22

« nez » « narine » v 16

est omniprésent et réduit ce lieu à l’odeur nauséabonde qui y règne.

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