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Jean de La Fontaine, Livre XI, fable 4 – 1678

Commentaire d'oeuvre : Jean de La Fontaine, Livre XI, fable 4 – 1678. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 002 Mots (5 Pages)  •  270 Vues

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Le songe d’un habitant du mogol __________________________________________________________________

                                                                                                                                        Jean de La Fontaine, Livre XI, fable 4 – 1678

INTRODUCTION

La Fontaine, écrivain français du XVIIe siècle, est connu pour ses fables, qui met en scène des animaux et véhiculent des messages moralisateurs implicite.

Le Songe d'un habitant du Mogol", publié en 1678 dans le livre XI de ses Fables, est l’une des quelques fables qui prend la forme d’un récit orientale pour apporter une méditation personnelle sur l’éloge de la retraîte en célébrant la douceur d'une vie consacrée à la rêverie et à la poésie. Ce récit aide donc le lecteur à mieux comprendre l’idéal de vie rêvé par le poète.

Problématique

En quoi cette fable singulière propose-t-elle un art de vivre à travers l’éloge de la solitude ?

MOUVEMENTS

I. Le récit d’un songe (vers 1-9)

I. L’interprétation d’un songe (vers 10-17)

CONCLUSION

Ce texte original tranche avec la satire et l'ironie habituelle dans les Fables. Il se concentre sur l'art de vivre à travers l'éloge de la solitude. C’est un récit d'un songe fondé sur le paradoxe où le vizir semble être au paradis alors que l’ermite en enfer. Le sens du songe nécessite un déchirement, qui est délivré par l'interprète qualifié d'avis des Dieux. En somme, cette fable invite à une réflexion sur l'importance de la solitude et de la sagesse dans notre vie.

Cette fable nous invite à réfléchir sur notre propre art de vivre et sur les choix que nous faisons pour atteindre le bonheur.

I - Le récit d’un songe

Nous remarquons que LF mélange des références orientales (vizir, mogol), mythologiques (champs élysiens; Minos) et chrétiennes (ermite). Ce syncrétisme peut être une façon de marquer l’universalité du message.

1

jadis

adverbe

Le vers 1 crée immédiatement un dépaysement avec l’adverbe « jadis» (= Il y a  longtemps) et avec un  lexique renvoyant à l’orient.

Chère à LF.

Si traditionnellement la fable s’organise autour d’un récit et d’une morale brève qui en tire la leçon, le Songe d’un habitant du Mogol s’écarte du modèle habituel. Le récit se développe à peine sur quinze vers tandis que vingt-cinq autres vers s’ajoutent à la fable et il est difficile de considérer ce développement comme une « morale ». Comment définir donc ces vers, en quoi donnent-ils sens au récit précédent ? Nous verrons ainsi comment la Fontaine s’engage dans une méditation personnelle qu’il met au service de l’éloge d’une vie simple. A partir du vers 17, en effet, la Fontaine abandonne le récit pour entrer dans une confidence plus personnelle. La rupture est d’abord métrique : alors que jusque-là, l’alternance des alexandrins et des octosyllabes créait la variété propre à la fable chez la Fontaine, il n’emploie plus désormais que des alexandrins qui donnent un tour plus solennel à sa réflexion.

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