Histoire-Géo CNED Première L devoir 4
Commentaire de texte : Histoire-Géo CNED Première L devoir 4. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Juliette Scebat • 23 Mai 2019 • Commentaire de texte • 487 Mots (2 Pages) • 604 Vues
Etude critique d’un document :
Ce document est une carte à de France, montrant les allers-retours entre le
domicile et le lieu de travail en 2010, avec des donnés récupérées par l’INSEE.
Chaque trait représente le déplacement de plus de 100 personnes. Nous nous
demanderons en quoi ce document nous aide-t-il à mieux comprendre les
différentes caractéristiques des flux de mobilités entre les grandes métropoles
en France. Nous verrons ce que cette carte peut rendre visible au niveau de
l’étalement urbain à l’échelle locale, puis nationale, et qu’elle montre une
inégalité dans la répartition de la population en France.
Cette carte nous permet de voir que chaque grande ville a des flux réguliers de personnes
faisant des allers-retours entre leur domicile à l’extérieur et leur travail dans la
ville même. Plus la ville est grande, plus le rayon d’action de ces migrations
pendulaires est large. Les loyers et coûts fonciers en général étant plus chers
en ville, les gens préfèrent vivre un peu plus loin, où le cadre de vie est un peu
plus agréable, quitte à devoir faire des trajets plus longs quotidiennement.
Petite ville ou métropole, chacune a un rayon d’influence proportionnel à sa
taille. Celui de Caen s’étant sur une portion de sa région, et celui de Paris
s’étant sur presque toute la France.
Mais ce rayon représente-t-il la puissance et l’importance de la ville ? Pas forcément.
Dans certaines parties de la France comme le massif central ou le sud-ouest, les villes influentes sont plus
éparpillées et moins nombreuses. Ainsi, par exemple, Nantes paraît plus
importante et attractive que Bordeaux, grâce à la concentration de grandes
villes autour d’elle.
Cette carte permet aussi de percevoir la densité et la
répartition des français sur le territoire. Elle coïncide avec la disposition de la
population actuelle : on y retrouve un grand espace vide, du sud-ouest
jusqu’au nord-est, où les flux de mobilité sont très bas. Ces espaces sont
appelés des “espaces à faible densité”. On peut aussi considérer la Corse
comme l’un d’entre eux. A l’inverse, dans le près de la méditerranée, de la
frontière Allemande, et de Nantes jusqu’à Lilles, on observe une très forte
concentration de la population, parfois plus élevée que la moyenne Française.
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