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Fiche explication linéaire ActeV scène5 Médée de Corneille

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Par   •  1 Janvier 2023  •  Fiche  •  1 550 Mots (7 Pages)  •  469 Vues

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Fiche de lecture Texte n°1 :

Médée, Pierre Corneille, 1635.

Acte V Scène 5 (avant-dernière scène)

Médée = pièce tragique (un des + grand succès) [pic 1]

🡪 toutes les paroles sont efficaces

🡪parler=agir

Pierre CORNEILLE= 🡪dramaturge+poète fr

                                   🡪Classique et Baroque (mélange les genres)

                                   🡪Bourgeois, cultivé et étudie le droit

                                   🡪32 pièces dans son œuvre

Le texte :

🡪 Dialogue en vers

🡪dispute conjuguale entre Médée et Jason(reproche de l’adultère)

🡪Médée ascendant psycho. sur Jason (+de paroles construites et didascalies en hauteur)

Médée parle, dialogue ≠ Jason insulte simple et brève

🡪J veut marier Créüse et M se venge (infanticide)

🡪M= visage monstrueux/barbare/cruel

INTRODUCTION :

Le 17ème siècle, est marqué par la rupture entre le Classicisme et le Baroque. Pierre Corneille le démontre dans sa pièce Médée qu’il publie et fait interpréter en 1635.Cette pièce tragique, l’un des premiers succès du poète dans sa carrière de dramaturge, évoque les thèmes de la passion, de la trahison, de la vengeance et du désespoir. Dans son œuvre, Corneille parvient à mêler les codes Baroques et Classique tout en s’inspirant du théâtre antique et fait ainsi figure d’opposition face à Racine. (Médée met en scène la vengeance de l’héroïne éponyme envers son mari Jason.)

La scène 5 de l’acte V, l’avant dernière scène de la pièce qui conclut ainsi l’intrigue, présente une dispute conjuguale entre les deux personnages de Médée et Jason dans un dialogue en vers dans lequel Médée possède un ascendant psychologique sur Jason. En effet la magicienne argumente par des paroles construites et possède une position de supériorité sur Jason tandis que celui-ci ne parvient qu’a l’insulter. Cette querelle a pour sujet l’infanticide de Médée sur ses deux enfants, un crime motivé par l’adultère de Jason avec Créüse. Ainsi, Médée présente un visage monstrueux, barbare et cruel.

C’est pourquoi nous pouvons nous demander en quoi ces paroles de vengeances sont aussi l’occasion pour Médée d’affirmer son individualité ? Pour y répondre, nous allons d’abord étudier les aveux de Médée ainsi que l’assomption partielle de son crime, puis nous allons observer les paroles de Jason qui se résument à des insultes et des menaces, pour enfin finir sur l’analyse de la malédiction que Médée jette à Jason.

Ière Partie : Les aveux

M dévoile son crime à J. Des aveux monstrueux qui dévoilent la vengeance d’une Médée dominante par rapport à Jason.

1ère réplique : 🡪 (didascalie🡪 M position de hauteur= domination sur J) ?

🡪 « ces petits ingrats » = périphrase péjorative 🡪  déshumanise les enfants et donne un mobile pour Médée car enfants ingrats envers elle + expression qui justifie un comportement indigne d’une mère.

                🡪 « Ce poignard que tu vois vient de chasser leurs âmes » = humanisation du poignard🡪 M se dédouane et fait comprendre que le poignard est le vrai coupable.

                🡪 « Réjouis-t ’en Jason » = impératif🡪 cruel et fait passer la mort des enfants pour une libération🡪 M provoque J et assoie sa supériorité

                

2ème réplique : 🡪 « horreur de la nature exécrable tigresse » = allitération en r 🡪 Expression de la haine et J dépassé par ses sentiments (se laisse dominer par M) + 2 insultes dans 1 ver, pas de grammaire, met en exergue le manque de réflexion de J. J se montre inférieur et impuissant face à Médée.

3ème réplique : 🡪 « Va bienheureux amant, cajoler ta maitresse : à cet objet si cher tu dois tout tes discours »= champs lexical de l’amour ≠ avec l’annonce de Médée. 🡪 Cruauté et insensibilité de la part de M. + « cet objet »= périphrase qui réduit Créüse à un objet. Preuve de jalousie et de rancœur

                🡪 « Va lui, va lui »= épanalepse et impératif 🡪 M continue de Parler à J à l’impératif. + Tonalité ironique, peut être interprété comme du sarcasme🡺 M se moque de J et montre son indépendance. Mais déplacé dans ce contexte. M visage cruel barbare. Aussi, M indifférente face à l’insulte de J et se permet de l’insolence après l’assomption de ses crimes.

IIème Partie : Les menaces

J submergé par la haine et ses émotions ne parvient pas à exprimer des penser clairs et commence donc à menacer M.

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