Explication lineaire monologue final rhinoceros bac de francais

            RHINOCEROS EUGENE IONESCO 1959

monologue final

 Considéré comme la référence du théâtre de l’absurde, Ionesco est un dramaturge du 20e siècle qui a vécu la seconde guerre mondiale.

 Cet extrait provient de l’oeuvre: RHINOCEROS ou le personnage principal, Berenger, assiste a la métamorphose de la ville en rhinocéros. Cet oeuvre est une métaphore de la montée du totalitarisme et du fascisme

 Dans ce passage, Berenger est le dernier humain sur scène

 Theme: désespoir, introspection     Problématique: par quels procédes l’attirance envers l’animal et le dégoût du genre humain sont-ils mis en évidence ?

1.La crise identitaire, tentation vaine de métamorphose L1-L20

debout du genre humain, doute.

L1. Un homme n’est pas laid, un homme n’est pas laid !

  début de l’oeuvre qui contextuallise le passage : essaie de se convaincre comme le montre l’exclamation + répétition de «  un homme n’est pas laid » Cette répétition est juxtaposé ce qui donne un effet saccadé au ton.  Litote «  un homme » = Lui

L2. « Quelle drôle de chose !»

déshumanisation du genre humain avec l’emploi de chose desigant l’Homme. On remarque aussi bcp de phrases courtes et une ponctuation forte qui caractérise le dilemme intérieur que mene Berenger

      «  A quoi je ressemble alors ? »

question rhétorique + utilisation de « quoi » = accentue le doute. Utilisation du verbe pronominal « se regarder » qui indique qu’il est bien face a lui même

L3. « Je ne suis pas beau, je ne suis pas beau »

repetition + parallélisme de construction avec la la L1 qui met en valeur une évolution négative = changement d’avis brutal, personnalité lunatique. De « un homme » on passe a « Je » = a fini de douter, il est sur de lui.

L4. « Ce sont eux qui sont beau »

« eux » s’oppose au « je » = sentiment d’exclusion du groupe et envie d’y appartenir, sentiment de solitude. « beau » ici s’oppose a « pas beau ». attribue la beauté a l’animal en délaissant la sienne. En prononçant cette phrase il dit implicitement qu’il ne l’est pas.

      « J’ai eu tord ! »

emploie du passe composé, action accomplie et regretté accentué par la ponctuation forte

L5 « Comme je voudrais être comme eux »

les idolâtre. Utilisation de « voudrais » qui sous entend l’impossibilité de la chose. Repet de « eux » qui sous entend l’envie de rejoindre un groupe, se sent isolé, est prêt a renoncer a son humanité pour établir une relation sociale. le « eux » indique aussi l’homogénéité du groupe : ils n’ont pas de nom, pas de caractéristiques propres = Unification

     « Je n’ai pas de cornes, hélas »

repetion de negation « ne pas » = évolution négative de la perception du genre Humain + contradiction entre n’animal et l’Homme.

L6 «  il m’en faudrait une ou deux pour rehausser mes traits tombants »

Nécessité d’avoir des caractéristiques physiques jusqu’a la inutile pour rejoindre la « normalité » comme le montre le verbe « faudrait »

     «  et je n’aurai plus honte »

utilisation répété de la négation + a honte de sa condition d’etre humain, qu’il veut abandonner par dessus tout.

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