Etude des correspondances de Baudelaire

Nature :                                                                                                    

• Sacralisation (culte / religion âme du monde)
• Synesthésie (mélange de saveur)

Homme :

• Homme en général
• Poète n’est pas égal à l’homme, autre vision

1. Ode à la Nature (La nature et les Hommes)

1. Lieu de culte universel.

-Métaphore filée « la Nature est un temple », on compare la nature à un lieu sacré.

1. Langage de la nature.

-Comparaison « Comme de longs échos qui de loin se confondent » la nature « parle » elle émet des sons.

-Allégorie de la nature « laissent parfois de confuses paroles » = la nature parle, elle communique avec ce qui l’entoure.

1. Influence sur l’esprit et les sens.

-Énumération des sens « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent » parfum = odorat, couleurs = vue, sons = ouïe

- « qui chantent les transports de l’esprit et des sens » -> esprit + sens transporter = imagination pour l’auteur. Il a une influence sur eux.

1. La fonction du poète et des Hommes (univers sensorielle)

1. L’Homme et la nature.

- « L’Homme y passe à travers des forêts de symbole » l’Homme plongé dans la nature, qui l’entoure de choses merveilleuses.

Dont la voix est impénétrable, qui l’observe avec des « regards familiers ».

Le poème prend une dimension manichéenne en sous entendant la Paradis « foret de symboles » et l’enfer « ténébreuse ».

1. Le poète comme interprète.

- « Vaste comme la nuit et comme la clarté » = il explique ici les deux faces de la nature, elle est différente le jour et la nuit.

Le poète est ici privilégie et en sécurité en utilisant des termes mélioratifs vis-à-vis de cette Nature : (adjectifs qualificatifs) « vivants piliers » « confuses paroles » « longs échos » « parfums frais » « verts comme la prairie » « transports de l’esprit et des sens ».

Utilisation du présent de vérité général « la Nature est (verbe d’état). Le poète comprend le langage de la nature et son message.

1. Le poète comme porte-parole/prophète.

-Comparaison « comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens », le poète est ici un porte-parole de toutes ces choses que l’on retrouve dans la nature en général

La dernière strophe illustre une sorte de message divin à transmettre aux Hommes, à l’humanité. Le poète au XIXe siècle rappelle l’importance d’un retour aux sources (vertus humaines).

Le poème n’a pas ou peu de temporalité ce qui montre son universalité. Il se fait ici prophète intemporel et rappelle que la Nature est le seul vrai Dieu.

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