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EXTRAIT MONTAIGNE ESSAIS

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Par   •  11 Mars 2020  •  Cours  •  665 Mots (3 Pages)  •  511 Vues

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COMMENTAIRE DE TEXTE EXTRAIT 1

Montaigne donne les raisons de ce mode de vie cannibale, il se distingue de l’opinion commune et nous dit que qu’ils le font que par « extrême vengeance ». Il nous apporte les preuves « En voici la preuve ». Les Portugais sont devenus un modèle mais dans le mal. Ils se sont inspirés des mises à mort des Portugais. Il appuie sur « mise à mort » pour mettre en avant la cruauté des Portugais qui tuaient froidement. Il détaille les actes de torture, barbaries des Portugais « enterrer jusqu’à […] les prendre après » Une cause amène un effet. Montaigne dit que les actes de ces derniers sont les conséquences des actes des cannibales. « Les cannibales pensèrent que ces gens de l’autre monde ». Montaigne se met à la place des cannibales. Montaigne devient ironique en exprimant que les Européens rapportent la connaissance (chose positive) du vice (chose mal) = tous les défauts. On est dans un monde occidental et chrétien et ce sont les chrétiens qui font le mal. Il rajoute une subordonnée relative pour surenchérir sur la cruauté des Européens et le style devient hyperbolique : « en toute sorte de ». Pour les cannibales ils se disent que les Européens ne font pas ça pour rien et que leur vengeance est « top ». Comme les cannibales copient les Européens qui ne sont pas raisonnables alors ils deviennent comme eux. Montaigne est dans le raisonnement froid et sait que le mot « raison » appelle la morale, il joue donc sur les mots.

Raison est contraire à vengeance, c’est donc contradictoire.

Beaucoup plus = adverbe d’intensité

Il nous dit donc que nous sommes dans le raisonnement où il faut faire le plus de mal possible. Le passé simple met en avant que les cannibales changent leurs pratiques, leurs façons de faire pour ceux/lles des Européens. Montaigne essaie sa pensée en utilisant « je ». « Je ne suis pas fâché » =litote ; « l’horreur barbare » expression générale = cannibale + européen.

« Mais » ; « en revanche » = deux oppositions.

De suite il insiste sur leur horreur cache la nôtre. Il dit que les Européens sont des moralisateurs : antithèse = jugée (clairvoyance, suprématie) / « aveugle ». Il veut démystifier (enlever le masque) la barbarie des Sauvages.

Européen : homme vivant= torture, souffrance

Cannibale : homme mort.

Montaigne va en dehors des pensées de son temps et accepte le cannibalisme mais n’accepte pas la torture, l’horreur, la souffrance des Européens.

 Accumulation : « à le faire rôtir » ; « à le faire mordre ». Il emploie l’infinitif pour montrer le côté frais. Le pluriel est utilisé pour accentuer la barbarie.

« Concitoyen » renvoie à l’Europe.

Il parle de faits précis et de l’actualité, c-f au massacre de la St-Barthélemy et aux guerres civiles, il fait allusion à la barbarie qui a occupé les 20 dernières années. « Nous » implique le lecteur et le « je » a pris ses distances. La phrase est un fait réquisitoire, une véritable diatribe contre les guerres de religion de son siècle.

« Sous prétexte de » montre que ce n’est pas le sujet mais un affrontement « entre voisins » et des concitoyens. C-F= fiche biographique : il est déjà allé sur le territoire, a été appelé par le roi. C’est un humaniste qui a déjà des doutes. Il finit son texte par une satire occidentale.

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