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Montaigne - Essais

Mémoire : Montaigne - Essais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2014  •  998 Mots (4 Pages)  •  1 255 Vues

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L'éducation des enfants est l'un des nombreux sujets traités par Montaigne, célèbre humaniste du XVIème siècle, dans ses Essais. Dans ce chapitre étudié ici « une tête bien faite plutôt qu'une tête bien pleine » il s'adresse à Diane de Foix, qui attend un enfant, pour proposer des directives pour l'éducation d'un jeune aristocrate. Nous développerons l'idée selon laquelle la nouvelle éducation doit être mise en place. Pour cela, nous analyserons d'abord le rôle que le précepteur doit avoir puis celui que l’élève doit prendre pour pouvoir devenir par la suite un « homme mêlé ».

Tout d'abord, Montaigne explique que pour obtenir une bonne éducation d'un enfant le précepteur doit faire un certain nombre de choses ou au contraire en abolir. Par exemple Montaigne dit qu'un bon précepteur doit s'adapter à son élève, il doit se mettre à son niveau, être à son écoute, pour pouvoir l'aider, le guider vers la bonne voix. « Parfois lui ouvrant le chemin parfois le lui laissant ouvrir », ici Montaigne dit que le précepteur ne doit pas faire tout le travail de l'élève, il doit simplement l'aider à devenir autonome. L'élève est donc mis au centre de tout et on retrouve donc là le modèle antique, de plus, Montaigne cite dans ses Essais de nombreux philosophes antiques, ici tel que Socrate ou Arcésilas.

Ensuite, Montaigne critique la société de son époque et l'éducation qui s'en suit car il dit que si « comme nous le faisons habituellement », on décide de diriger une éducation collective avec plusieurs élèves de différents niveaux il est normal qu'au final, que peu d'entre eux auront assimilé la totalité de la leçon. Pour tirer profit de l'enseignement donné, il est donc préférable d'après Montaigne de faire des leçons individuelles pour permettre au précepteur de se concentrer sur un seul élève et donc de répondre aux attentes d'un seul esprit. Cela permettra une meilleure compréhension des leçons et une meilleure acquisition de ce qui a été assimilé pour l'élève. Ici encore Montaigne se réfère bien aux idées de l'humanisme.

Puis, le précepteur d'un élève doit être lui un honnête homme, car comme l'explique Montaigne « c'est le propre d'une âme élevée et forte que de savoir descendre au niveau de l'élève ». Pour que l'enseignement d'un précepteur soit utile celui ci doit être doté d'une très bonne instruction, n'importe qui pourrait apprendre n'importe quoi à l'enfant. Il est donc important aux yeux de Montaigne que le précepteur soit bien choisit, qu'il ait de nombreuses connaissances dans tout les domaines, tel un homme mêlé, car durant le XVIème siècle rien n'était plus important que le fait que chacun devienne le modèle de l’honnête homme. Le précepteur idéal doit donc être doté de beaucoup de capacités et de connaissances et d'une grande adaptation de l'esprit.

« L'autorité de ceux qui enseignent nuit généralement à ceux qui veulent apprendre », Montaigne rappelle ici cette citation tiré du livre De natura deorum de Cicéron, homme d’État romain et auteur

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