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Dissertation littéraire - Camus

Commentaire de texte : Dissertation littéraire - Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  1 210 Mots (5 Pages)  •  423 Vues

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Dissertation littéraire

« Si je peux comprendre et admirer le combattant d’une libération, je n’ai que dégoût devant le tueur de femme et d’enfants. » A. Camus

L’acceptation de la rébellion vient principalement de pourquoi on le fait et comment on le fait, si cela n’est pas respecter, alors ceci ne rime à rien.

En France, dans le milieu du 20ème siècle, deux grandes écoles se distinguent. Celle de Sartre, qui peut se résumer à « Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, malgré les bavures occasionnées ». Et celle de Camus que nous trouvons juste au-dessus, et qui se questionne sur la quantité de dégâts nécessaire pour arriver au résultat en évaluant si cela en vaut vraiment la peine. Et pour beaucoup, cela était primordiale de s’apparenté à l’une ou l’autre, afin de comblé un souci d’appartenance commun. Cet écart de philosophie mènera à la chute de l’amitié, pourtant si forte, qui c’était installée entre ces deux hommes de pensées.

Afin de comprendre les plusieurs aspects de cette différence de point de vue des deux écrivains, plusieurs angles sont à abordés. Premièrement, nous allons étudier la pensée de Camus sur l’aspect morale de l’acte, les répercutions engendrées et le mal qui peux y être fais. Grâce au livre « Les Justes », nous pourrons appréhender avec aisance, la réflexion de l’admirateur de terroriste russe qui prône la scrupulosité plutôt que l’acharnement. Deuxièmement, mettre en concurrence les pensées Sartriennes contre les camusiennes, toutes deux encore présentent dans les mœurs d’aujourd’hui. Elucidé la tendance « t’en que j’obtiens des résultats » d’un côté et « de faire attention » de l’autre. Et pour finir, de regarder sous quels aspects actuels évolue la rébellion. Les raisons sont-elles les mêmes ? Et les méthodes ?

L’avis de Camus ressort clairement dans la lecture de son livre « les Justes ». Son positionnement y est représenté par Kaliayev, le lanceur de bombe, qui sera pendu à la fin du livre pour homicide envers le compte. Personnage réel de la révolution Russe, c’était une icône de rebelle pour Albert.  Le livre expose le tiraillement de ces justiciers qui veulent faire du bruit dans la société Russe pour que ça change. Leurs maux caractérisent la façon de penser de Camus. Lors de leur première tentative d’assassinat, le même Kaliayev, qui était censé tirer le premier en guise de signal, ne lance pas la bombe car des enfants se trouvent à l’intérieur. Pour lui, seul le compte doit mourir et personne d’autre. Les dégâts collatéraux sont impensables et tués des innocents le rendrait aussi barbare qu’une personne non-civilisé. Il reste donc bloqué dans son geste. Il en ressort dès-lors un trait de conscience dans le cheminement d’agissement par la terreur. Ils ne sont pas là pour faire n’importe quoi, à vouloir faire plier le genou à la société par des bains de sang. Leur mentalité est également très importante : Kaliayev se laisse arrêter car pour lui, s’il veut être lavé de son crime, il doit payer de sa vie pour annuler la vie qu’il a prise. Cela montre que leur geste est totalement réfléchi et qu’ils ne prennent pas ceci à la légère. C’est ce qui fait leur beauté selon Camus, qui les admire dans l’effectuation du devoir à accomplir pour le peuple.

Au contraire, Sartre à une façon quelque peu différente de voir le sujet. Quoique le mot « contraire » ne serait qu’un abus de langage pour les puristes. L’intention première, celle qui va faire germer pour certain un héroïsme insoupçonné ou pour d’autre un re questionnement constant jusqu’à l’acte, est la même pour les deux camps. Pour pratiquement la totalité du peuple il s’agit de la seule façon de s’exprimé, la seule de se faire entendre. Deux catégories en sont distinctives de par leurs idéaux. Les sartriens et les camusiens. Une différence qui vient, comme précitée, dans l’attention que l’on porte aux dégâts causés en plus, ceux qui seraient évitables. Pour Sartre, seul le but est important, tout le reste n’est que futilité alors que Camus recherche le bonheur de la vie. Et dans les cas extrêmes où le meurtre a lieu, l’idée de Camus est totalement surpassée.

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